« On peut sérieusement se questionner sur les priorités d’un gouvernement qui trouve aussi rapidement le financement nécessaire pour régler la saga du popcorn dans les cinémas, mais qui a les poches presque vides quand on parle d’ajouter des services aux élèves en difficulté et d’améliorer les conditions d’apprentissage dans les écoles. Qu’on se le dise, ni les élèves, ni les profs ne sont compensés pour les manques dans les services disponibles. Les enveloppes sont insuffisantes, et le délestage est pratique courante dans nos milieux qui peinent à attirer et à retenir leur monde en raison des conditions de travail difficiles. Il est temps pour le premier ministre de faire de l’ordre dans ses priorités, car nous refusons de jouer dans ce mauvais film. En éducation, il faut changer de scénario maintenant ! » a fait savoir Josée Scalabrini, présidente de la FSE-CSQ.
Rappelons que le personnel enseignant, en négociation depuis plus d’un an, réclame notamment des améliorations significatives dans son quotidien et dans les services aux élèves en difficulté. Il exige aussi un allègement de la tâche, de meilleurs salaires, de meilleures conditions d’entrée dans la profession et moins de précarité.
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