Cette prime avait été négociée pour favoriser la reprise des activités cliniques après la pandémie.
« La pandémie est peut-être terminée, mais elle a laissé dans son sillage des impacts importants qui se font toujours sentir. Par exemple, les retards en chirurgie ne sont toujours pas résorbés. Le gouvernement estime que la situation ne sera pas rétablie avant 2025. », explique Jérôme Rousseau, vice-président et coresponsable de la négociation.
La FIQ estime que cette décision, dans un contexte encore extrêmement difficile dans le réseau de la santé, est un signal très négatif envoyé aux professionnelles en soins, majoritairement des femmes.
« L’une des plus grandes demandes des professionnelles en soins, c’est qu’on les respecte. En jouant avec leurs revenus, de façon arbitraire et cavalière, le gouvernement démontre encore une fois son mépris envers les femmes qui tiennent le réseau de la santé à bout de bras. », ajoute Nathalie Levesque, vice-présidente et coresponsable de la négociation.
Il est commun dans une négociation de convention collective de maintenir les conditions de la convention échue jusqu’à ce que la nouvelle convention soit signée.
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