Le but de la démarche était simple : rappeler au gouvernement que les négociations avec la FIQ se poursuivent et qu’il est essentiel que les députés gardent les professionnelles en soins au cœur de leurs préoccupations. Les conditions de travail dans le réseau doivent être améliorées pour garantir les soins auxquels la population a droit. Il est impératif que les élus maintiennent la santé dans leurs priorités lors de la rentrée parlementaire à l’Assemblée nationale la semaine prochaine.
Nathalie Levesque, vice-présidente de la FIQ et co-responsable de la négociation en cours, était présente pour l’accueil des députés.
« Les demandes actuelles du gouvernement mettent en péril la sécurité et la qualité des soins à la population. Comme professionnelles en soins, on ne peut pas accepter ces demandes. C’est pourquoi on est ici aujourd’hui : la négociation n’est pas terminée et le gouvernement doit trouver des solutions durables à la fois pour la prochaine convention collective et les problèmes du réseau qui durent depuis des décennies. Le premier ministre dit qu’il veut revenir aux priorités. Il n’y a pas de priorité plus grande que la santé dans l’esprit des professionnelles en soins et des Québécois-es », estime Nathalie Levesque.
La FIQ rappelle que les négociations avec le gouvernement sont en cours depuis plus d’un an pour le renouvellement de la convention collective de 80 000 professionnelles en soins qui prodiguent des soins 24/7 à la population.
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