« Depuis la reprise des négociations après les fêtes, le gouvernement de la CAQ refuse obstinément de bonifier ses offres auprès de nos ouvrières et ouvriers. Leurs salaires accusent un retard de plus de 35 % selon l’institut de la Statistique du Québec. Après de très nombreuses séances de négociation à se faire répéter la même chose, nos membres n’acceptent plus qu’on leur refuse des conditions de travail compétitives alors que des augmentations importantes ont été offertes à d’autres salariés de l’État. Les travailleuses et les travailleurs arrivent au bout de leur patience et rien n’est écarté en cas d’échec du processus de médiation », explique madame Nathalie Garvin, vice-présidente au SFPQ et responsable de la négociation de l’accréditation Ouvriers.
Nos revendications sont pourtant raisonnables, rappelle le président général du SFPQ, monsieur Christian Daigle : « Des conditions salariales équitables qui tiennent compte du marché de l’emploi et de l’inflation. L’ingratitude dont fait preuve le gouvernement à l’égard des ouvrières et des ouvriers dans la fonction publique est inacceptable. Nos membres sont au courant des augmentations faites à d’autres groupes du secteur public et qui sont largement au-dessus de ce qui leur est proposé. Est-ce que les ouvriers et ouvrières de la fonction publique sont les seuls qui doivent se serrer la ceinture ? Ils méritent plutôt d’être mieux valorisés et respectés pour le travail accompli ».
En décembre dernier, les travailleuses et les travailleurs de l’accréditation Ouvriers, se sont prononcés à 94 % pour des moyens de pression lourds pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée.
Rappelons que la négociation porte sur le renouvellement de la convention collective de quelque 4 000 membres du SFPQ occupant des emplois dans les ministères et organismes québécois dont le ministère des Transports (MTQ), les pépinières et dans les cuisines de prisons.
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