« Le constat qu’on fait, c’est qu’on est à bout de souffle ; on nous demande toujours plus de flexibilité, d’en faire plus avec moins, sans tenir compte des obligations personnelles de nos membres quant à leur vie familiale ! », explique Claude de Montigny, président de la Fédération.
Des demandes simples, empreintes de bon sens
Les demandes de la F4S-CSQ sont principalement axées sur l’attraction et la rétention du personnel. « Compte tenu de l’écart de revenu grandissant avec le secteur privé, si nous voulons attirer du personnel qualifié et garder le personnel d’expérience dans le réseau public, il faut pouvoir lui offrir des conditions de travail intéressantes », soutient le leader syndical.
Que ce soit par des congés payés pour obligations familiales ou parentales, par une plus grande conciliation travail-famille-études ou en humanisant le traitement des invalidités, les membres de la F4S-CSQ espèrent recréer un climat plus humain, moins stressant et plus productif.
« Nos membres sont mobilisés, ils sont motivés à faire du secteur de la santé et des services sociaux un milieu attrayant pour le personnel et où il sera possible d’offrir de meilleurs services à la population. Nous espérons de l’ouverture et du gros bon sens de la part du CPNSSS et nous souhaitons que les négociateurs aient l’amélioration des services à la population à cœur autant que nous ! », conclut Claude de Montigny.
Profil de la F4S
La F4S représente trois catégories de personnel, soit du personnel de soutien ainsi que du personnel technique et professionnel, et ce, dans divers établissements du réseau de la santé et des services sociaux de même qu’en santé publique et dans les agences régionales.