« Aujourd’hui, nous nous mobilisons pour revendiquer l’élimination de toutes les formes de violences faites aux femmes » a souligné Marie-Andrée Gauthier, coordonnatrice générale du Réseau des Tables régionales de groupes de femmes du Québec et co-porte-parole de la CQMMF. « Les ravages de la pandémie et des mesures sanitaires sont sans équivoque pour les droits et la sécurité des femmes et particulièrement pour celles vivant à la croisée d’oppressions » a renchérit Virginie Larivière, porte-parole et responsable de l’organisation politique du Collectif pour un Québec sans pauvreté et porte-parole de la CQMMF« le risque de se retrouver en situation de précarité a lui aussi été exacerbé, ce qui rend les femmes encore plus vulnérables ».
Face à ces constats, la CQMMF met de l’avant plusieurs revendications visant à améliorer les conditions de vies des femmes - notamment une hausse substantielle du salaire minimum, une transition écologique porteuse de justice sociale et la mise en place de mesures inclusives tenant en compte la complexité du parcours des femmes migrantes, immigrantes et racisées - mais elle tenait à mettre aujourd’hui l’accent sur les revendications concernant les femmes et les filles autochtones. « Les femmes et les filles des communautés autochtones sont particulièrement sujettes à être victime de violences et de discriminations » a déploré Viviane Michel, présidente de l’association Femmes autochtones du Québec et co-porte-parole à la CQMMF « nous réclamons que la justice s’applique pour qu’elles obtiennent réparation et le respect de leurs droits ».
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