Les personnes déléguées ont d’ailleurs accueilli chaudement aujourd’hui le militant actif en relève santé et sécurité de la section locale 9700 des Métallos, Daniel Desrosiers.
« C’est totalement inacceptable que des entreprises comme Rio Tinto et Alcoa puissent tenir ainsi en otage leurs propres travailleuses et travailleurs, de même que leurs familles. Ces compagnies ne seraient rien sans leurs employés. Il est plus que temps que cette situation connaisse son dénouement et que l’employeur reprenne les négociations de façon sérieuse et responsable », soutient Sonia Ethier, présidente de la CSQ.
Un appel au ministre du Travail
Cette dernière appelle le nouveau ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Jean Boulet, à intervenir dans le dossier pour obliger les dirigeants de l’Aluminerie de Bécancour à cesser ce recours extrême injustifié qu’est le lock-out : « En plus, le ministre est responsable de la région de la Mauricie. Ce sont donc ses concitoyennes et concitoyens qui souffrent de ce dur conflit de travail. Après presque un an, il a le devoir d’agir et de ramener à l’ordre un employeur qui abuse de son pouvoir », ajoute la leader syndicale.
Rappelons qu’en mai dernier, les personnes déléguées de la CSQ s’étaient rendues sur la ligne de piquetage pour manifester leur solidarité aux travailleuses et travailleurs.
Enfin, la Centrale a annoncé aujourd’hui qu’elle renouvelle son soutien financier aux lock-outées et lock-outés.
Pour faire un don en ligne afin de soutenir les lock-outés d’ABI à Bécancour : metallos.org/lockout-abi/
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