Pour la présidente de la CSQ, Sonia Ethier, cet octroi de bourses s’inscrit en droite ligne avec l’engagement de l’organisation à l’endroit des communautés autochtones du Québec. « Animée par sa mission de justice sociale, la CSQ est plus engagée que jamais en faveur des droits des Autochtones. Après l’appui unanime des membres de notre conseil général au Principe de Joyce, qui prône un accès équitable et sans discrimination des personnes autochtones aux services sociaux et de santé, les bourses d’études que nous annonçons aujourd’hui incarnent concrètement la volonté de la CSQ de soutenir la réussite ainsi que la persévérance scolaire chez les Premières Nations et les Inuit », explique-t-elle.
Destinées aux élèves autochtones de 3e secondaire partout au Québec, les trois bourses visent à contrer l’abandon scolaire dans trois catégories favorisant l’inclusivité :
– Bourse de 500 dollars pour un élève autochtone fréquentant un établissement scolaire situé en communauté (Premières Nations ou Inuit) ;
– Bourse de 500 dollars pour un élève autochtone fréquentant une école secondaire publique ou privée ;
– Bourse de 500 dollars pour un élève autochtone fréquentant une commission scolaire à statut particulier (commissions scolaires crie ou Kativik, ou centre de services scolaire du Littoral).
Les détails concernant le processus de mise en candidature et de sélection des récipiendaires seront communiqués au cours de l’automne 2021.
Une journée sous le signe du recueillement et de la solidarité
Dans le contexte des nombreux événements tragiques touchant les communautés autochtones et qui ont fait la manchette au courant des derniers mois, Sonia Ethier lance un appel à la solidarité à l’endroit des personnes autochtones. « Bien que les Premières Nations et les Inuit possèdent une vaste culture, il ne se passe pratiquement pas un mois sans que l’actualité nous rappelle à quel point notre société a du chemin à faire pour que les Autochtones soient reconnus comme des citoyens à parts égales, sans discrimination. Nous avons assez écouté, et il est temps d’agir. Le 21 juin, comme chaque jour de l’année, chacune et chacun de nous doit tout mettre en œuvre pour favoriser le rapprochement social et, surtout, la pleine reconnaissance des droits des nations autochtones. Ces dernières peuvent compter sur la CSQ et ses 200 000 membres pour porter leur voix et favoriser le dialogue. Solidarité ! », conclut la présidente de la Centrale.
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