QUÉBEC — Alors qu’approche la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le sida, le député néodémocrate Raymond Côté (Beauport-Limoilou) souhaite souligner 30 ans d’efforts de la part de tous les intervenants, chercheurs et donateurs dévoués à la cause ainsi que le courage des personnes atteintes par cette maladie.
« En tant que délégué à la Conférence parlementaire internationale sur les objectifs de développement pour le Millénaire qui se tient en ce moment à Londres, j’ai pu constater que les efforts des dernières années ont porté fruits. Les investissements consentis, une meilleure expertise et l’abandon de lois très répressives vis-à-vis des homosexuels et des toxicomanes dans de nombreux pays sont autant de mesures qui nous permettent d’espérer un meilleur contrôle de l’épidémie de VIH/SIDA », déclare le/la député/e.
Célébré chaque année le 1er décembre, l’évènement vise à mieux faire connaître le VIH/sida, à promouvoir la prévention et les traitements ainsi qu’à lutter contre la discrimination envers les personnes atteintes. Cette date marque aussi le 25e anniversaire de la Société canadienne du sida, qui œuvre en collaboration avec divers organismes locaux afin de coordonner la lutte contre la maladie.
« Je félicite les organismes qui sensibilisent, aident au dépistage et au traitement et, surtout, qui défendent les droits des personnes atteintes du VIH\SIDA. Nous pouvons être satisfaits des progrès accomplis, mais ceux-ci seront toujours menacés par le manque de moyens et l’intolérance. », dit le député.
Bien que le sida demeure un fléau omniprésent et potentiellement mortel — le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec estime à 700 le nombre de nouvelles infections par année — l’espérance de vie des personnes atteintes s’est grandement améliorée. « Les percées sont encourageantes, estime la députée du NPD et porte-parole adjointe en matière de santé, Anne Minh-Thu Quach (Beauharnois–Salaberry). Il faut garder espoir. »
Les organismes locaux de la circonscription de Beauport-Limoilou sont cependant dans l’incertitude relativement à leur financement, qui se termine le 31 mars prochain. Une très courte lettre du gouvernement fédéral a été reçue par de nombreux organismes locaux à travers le Canada, promettant de nouvelles informations sur un éventuel appel de projets, un engagement flou et peu rassurant.
« Les organismes de prévention et de sensibilisation ont besoin d’être pleinement soutenus, estime Dany Morin (Chicoutimi–Le Fjord), porte-parole associé sur les questions de LGBT. Il leur faut un financement adéquat, stable et dont les mécanismes d’attribution ne génèrent pas un trop lourd fardeau administratif. »