« L’oléoduc Énergie Est transporterait 400 millions de barils de pétrole par année pendant au moins 40 ans, soit au total 16 milliards de barils. Nous avons démontré que les émissions amont et aval liées au pétrole transitant par l’oléoduc Énergie Est sur 40 ans dépasseraient les 5,2 milliards de tonnes de CO2 ; c’est l’équivalent de 64 fois les émissions du Québec de 2011 ou encore l’équivalent de la pollution de 1,3 milliard de voitures pendant un an » affirme Alain Brunel.
« S’il veut vraiment diminuer les gaz à effet de serre, Québec ne peut accepter le passage d’Énergie Est sur son territoire. La position géostratégique du Québec lui permet de démultiplier son action de réduction des gaz à effet de serre sur la scène canadienne. Refuser Énergie Est c’est empêcher une augmentation de 40% de la production de pétrole bitumineux. Toute autre position revient à cautionner l’augmentation de l’extraction du pétrole bitumineux et à se faire complice de l’écocide en cours causé par les émissions débridées de dioxyde de carbone » souligne Alain Brunel.
Le président de l’AQLPA, André Bélisle, ajoute : « le gouvernement Couillard doit être à la hauteur du moment historique qui s’offre à lui. Ou il veut défendre le climat et diminuer les GES ou il contribue au développement de l’industrie pétrolière en acceptant Énergie Est. Il ne pourra pas faire les deux. Le changement de paradigme est en marche partout dans le monde. Le premier citoyen du Québec doit donner la main à ce changement et se tenir debout face aux lobbies du pétrole aux abois. »