Voyez plutôt :
L’Office est incapable de suivre de manière adéquate l’application des conditions qu’il pose pour l’approbation des projets.
L’Office ne fait pas de suivi des écarts de conformité des compagnies à l’égard de la réglementation en vigueur.
Les systèmes de gestion de l’information de l’Office sont inadéquats pour suivre la conformité des compagnies.
Le tiers des manuels d’urgence des compagnies examinés par la commissaire « révélaient l’absence d’éléments d’information importants ».
Enfin, ceci expliquant peut-être cela, « des problèmes de recrutement et de maintien en poste du personnel clé persistent à l’Office ». Par personnel clé, la commissaire parle notamment des ingénieurs.
« L’ONÉ est incapable d’effectuer le suivi des conditions d’approbation des oléoducs et du respect des réglementations par les compagnies, incapable de s’assurer du contenu complet des plans d’urgence des compagnies et incapable de retenir son personnel clé ! Les constats implacables de la commissaire à l’environnement et au développement durable montrent combien il est important de réformer l’ONÉ avant de poursuivre l’examen du projet Énergie est. Et cela démontre avec force à quel point Denis Coderre et les maires de la CMM ont raison de s’opposer à un projet qui met l’environnement à haut risque sans garde-fou crédible. » fait valoir Alain Brunel, directeur climat énergie de l’AQLPA.
« Malheureusement, il est clair que l’ONÉ a été remodelé par le gouvernement Harper pour faciliter le passage des projets de pipelines et n’a plus l’indépendance ni les moyens pour bien réaliser son mandat » d’affirmer André Bélisle, président de l’AQLPA.