« Nous entendons maintenir la pression sur le gouvernement Legault qui ne permet toujours pas à la Sépaq de bonifier son offre monétaire. François Legault défend sans problème les salaires des dirigeants de société d’État et hauts fonctionnaires gagnant des centaines de milliers de dollars par année en indiquant qu’il faut offrir une rémunération compétitive pour conserver les meilleurs employés. Nos membres s’attendent au même traitement, car la Sépaq a les meilleurs employés possible et ils sont essentiels pour la pérennité du réseau ! Par ailleurs, nous comprenons mal l’absence totale d’implication du ministre Pierre Dufour, ministre des Forêts, Faunes et des Parcs, dans cette négociation. Il est le ministre responsable de la Sépaq, il devrait au minimum contribuer à trouver une solution pour résoudre ce conflit », indique Christian Daigle, président général du SFPQ.
Rappelons qu’à l’issue d’une tournée de vote, les travailleuses et les travailleurs de la Sépaq, membres du SFPQ, se sont prononcés à 94 % en accord avec le déclenchement d’une grève générale au moment opportun ; il s’agit d’un pourcentage historique de la part des membres de la Sépaq.
La négociation porte sur le renouvellement des conventions collectives des quelque 2 500 membres du SFPQ travaillant dans les parcs nationaux, les réserves fauniques, le Manoir Montmorency, le Parc de la Chute-Montmorency, la Station touristique Duchesnay, le siège social, le camping des Voltigeurs, les centres touristiques du Lac-Kénogami et du Lac-Simon, le Gîte du Mont-Albert, l’Auberge de montagne des Chic-Chocs, l’Auberge de Port-Menier ainsi que l’Aquarium du Québec.
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