« Cette décision du ministre est une bonne nouvelle en ce qu’elle se rapproche de la recommandation faite à la CSDEPJ par l’APTS de créer une protectrice de l’enfance et de la jeunesse. Il doit aussi lui accorder l’indépendance nécessaire afin de mettre en place des solutions pour améliorer l’organisation et le financement des services à la jeunesse car la situation dans les centres jeunesse est encore critique, et les problèmes de rétention et d’attraction de la main-d’œuvre sont toujours bien présents », a lancé le troisième vice-président de l’APTS, Benoit Audet.
Au moment même où la CSDEPJ devrait remettre son rapport final cela fera deux ans que Tililly, le nom que Mme Laurent a donné à la fillette de 7 ans, est décédée tragiquement à Granby. Si des investissements ont été annoncés en 2020 par le ministre Carmant, les solutions pour améliorer les conditions de travail, favoriser l’attraction et la rétention des intervenant·e·s et assurer que les enfants puissent recevoir les services auxquels ils et elles ont droit tardent à se mettre en place. Et le fait que le gouvernement Legault étire indûment les négociations ne fait que ralentir la mise en œuvre de ces solutions. Il y a pourtant urgence d’agir.
« Nous avons collectivement une obligation de résultat. Nous le devons aux enfants qui sont dans une position de vulnérabilité et qui ont besoin de notre aide. Pour cela, nous devons vite nous concerter. C’est pourquoi nous souhaitons rencontrer le plus rapidement possible Mme Lemay, afin d’établir une collaboration profitable pour ces enfants qui comptent sur nous », a conclu Benoit Audet.
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