L’APTS appuie donc sans réserve tout mouvement de mobilisation communautaire municipale ou régionale visant la défense de l’offre de service en santé et services sociaux en Abitibi-Témiscamingue.
« Si on veut vraiment régler les problèmes il va falloir que les dirigeants, à commencer par le ministre Barrette, acceptent de tenir compte de l’expertise du personnel qui est sur le terrain au moment de prendre des décisions et d’apporter des changements administratifs, martèle Jacques Michel Audet, porte-parole régional de l’APTS. L’équilibre budgétaire n’est pas un dogme ; Québec ne peut pas décider unilatéralement des budgets à consentir et exiger qu’ils soient respectés sans autre considération. L’offre de service doit être élaborée à partir des besoins réels des gens de l’Abitibi et du Témiscamingue et non pas en fonction des impératifs bureaucratiques et politiques d’élus et de fonctionnaires basés à 1 000 kilomètres de chez nous. »
« L’impact des fusions et transformations administratives découlant du projet de loi no 10 du ministre Barrette s’est ajouté aux compressions des années d’austérité, de sorte qu’aujourd’hui notre réseau est ravagé, estime Yannick Martin, président de l’unité APTS de la région. Le sentiment de dévalorisation, l’épuisement et la détresse psychologique qu’on constate chez le personnel constituent le triste héritage de cette période. Il est temps que ça cesse et nous attendons des ministres réunis aujourd’hui à Val-d’Or un engagement en ce sens. »
C’est pourquoi l’APTS réclame que les besoins soient déterminés dans le cadre d’une réelle consultation de tous les acteurs régionaux concernés (préfet, maires, organisations communautaires et syndicales) et financés en conséquence, de manière à redonner un avenir au réseau régional de santé et de services sociaux de la belle région de l’Abitibi- Témiscamingue.
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