« C’est maintenant le temps de livrer la marchandise », affirme Ghislain Picard, chef de l’APNQL. « La situation des enfants et des familles des Premières Nations, la sécurité des femmes et des filles de nos nations, la mise en œuvre de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (DNUDPA), l’essentielle réconciliation avec les Premières Nations, c’est tout cela et bien d’autres enjeux qui sont en question, c’est ce que le gouvernement Trudeau doit maintenant livrer », indique le chef Ghislain Picard.
L’APNQL souligne que les Premières Nations se sont engagées activement avec le gouvernement Trudeau au cours de son premier mandat, et que les résultats à date n’ont pas été à la hauteur. L’APNQL se dit prête à maintenir sa collaboration avec les deux ministres responsables des Affaires autochtones, qui ont tous deux une bonne connaissance des dossiers.
« Pas besoin de repartir à zéro et de refaire ce qui a déjà été fait. Maintenant il faut passer à l’action. Pour un gouvernement minoritaire, qui fait face à une opposition conservatrice particulièrement rétrograde en matière d’environnement et de reconnaissance des droits des Autochtones, le défi est considérable, l’APNQL le reconnaît. De notre côté, nous avons l’intention d’augmenter la pression sur l’ensemble des parlementaires, de les mettre face à leurs responsabilités envers les Premières Nations. J’insiste encore une fois : fini les faux espoirs, les promesses non tenues. Maintenant il faut livrer », conclut le chef Picard.
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