Avec près de deux cents participant·e·s et 25 panélistes, le colloque a été riche en échanges sur les écarts entre les besoins des victimes et la réalité. « Les différentes prises de parole ont mis en lumière une même réalité : l’échec du système de justice à accueillir, accompagner, rendre justice et indemniser les victimes de violence sexuelle, souligne Mme Mélanie Lemay, co-fondatrice de QCVS. Les actes du colloque seront transmis aux décideurs et nous espérons que la parole des femmes sera enfin entendue et que des changements profonds seront apportés ».
Présente à l’ouverture du colloque, la ministre Sonia LeBel a tenu à souligner son intérêt pour la problématique : « En tant que ministre de la Justice, j’ai fait de l’accompagnement des victimes d’agressions sexuelles et de violence conjugale l’une de mes priorités. C’est pourquoi je réitère aujourd’hui mon engagement, ainsi que celui du gouvernement du Québec, d’entreprendre des démarches pour rebâtir la confiance des personnes victimes à l’égard du système judiciaire ».
Ses collègues du comité non partisan sur l’accompagnement des personnes victimes d’agressions sexuelles et de violence conjugale, les députées Hélène David, Véronique Hivon et Christine Labrie, ont également pris la parole tout au long des deux journées. Quant à la ministre responsable de la condition féminine, Isabelle Charest, et à la ministre des Femmes et de l’Égalité des genres, Maryam Moncef, elles ont fait parvenir leur soutien par vidéo et par lettre.
« Ce colloque est à la fois un aboutissement et un point de départ. Il marque le lancement d’une vaste consultation à la grandeur du Québec qui sera réalisée conjointement avec plusieurs regroupements nationaux et qui cherchera à mettre en lumière des solutions structurantes » a conclu Stéphanie Vallée, présidente de L’R.
Ce projet est réalisé grâce à une contribution financière provenant de l’entente intervenue entre L’R des centres de femmes du Québec et le gouvernement du Québec. Ce projet a également bénéficié du soutien du Musée de la femme et de l’Espace Go.
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