L’offensive israélienne se déchaîne à Gaza et le nombre de victimes gazaouies se multiplie.
C’est le résultat de la riposte israélienne démesurée à l’offensive du Hamas réalisée le 7 octobre 2023. Il y aurait environ 24,000 victimes gazaouies selon les chiffres fournis par le Hamas contre 1,200 israéliens le 7 octobre.
Les Israéliens peuvent mener une guerre aussi meurtrière que prolongée parce qu’ils disposent d’un État appuyé par la plupart des gouvernements occidentaux et doté d’une armée puissante, équipée dans une bonne mesure par les États-Unis, indéfectible soutien de l’État hébreu.
Mais précisément, qu’observe-t-on concernant l’évolution de la société israélienne ? Plus le temps passe, et plus les différences s’accentuent entre elle et les minorités juives dispersées en Occident, particulièrement aux États-Unis. Quand une société possède un État indépendant (surtout s’il s’est édifié aux dépens d’un autre peuple) et qu’elle est entourée de gouvernements qui ne lui veulent pas de bien, elle se transforme. Ce processus relève à la fois d’une évolution interne et des relations avec les pays avoisinants. On est alors en présence d’une majorité qui doit assumer la responsabilité de la gestion d’un État souverain.
Une distance se creuse peu à peu avec les minorités occidentales dont elle est issue. D’où le contraste entre la société indépendante qu’est Israël et les minorités juives. Contrastes et ressemblances s’y côtoient. Ajoutons y la présence d’une importante minorité arabe (les Arabo-Israéliens) appelée à croître avec le temps et à gagner de l’influence politique et culturelle, ce qui va contribuer à renforcer l’évolution de la différenciation déjà évoquée.
Lorsqu’elle possède une armée puissante comme celle d’Israël et qu’elle se sent menacée, ses dirigeants et toute une large partie de son opinion publique peuvent appuyer des initiatives militaires d’envergure sans tenir compte du nombre de civils que cela provoque chez l’ennemi, peu importe le bon droit de ce dernier, dont celui à la résistance. Un virulent désir de vengeance se remarque alors.
Quand on parle de Juifs, la paranoia rôde souvent. Mais il existe une différence fondamentale entre les persécutions dont ils ont été l’objet en Europe et les manifestations de la résistance d’un peuple (les Palestiniens) dépossédé par les sionistes.
Il faut souligner ici que tous les Juifs ne sont pas sionistes et que tous les sionistes ne sont pas Juifs. Une partie de ces derniers s’oppose au sionisme pour des motifs religieux, philosophiques et moraux.
On voit souvent à priori les Juifs comme d’éternelles victimes (les pogroms l’Holocauste, les ghettos). Mais des nuances et des bémols s’imposent. En effet, il a toujours existé une violence juive. Les Juifs ont leurs propres salauds : des financiers véreux et des criminels professionnels. Il faut y joindre un fanatisme religieux chez certains (transposé sur le plan politique par plusieurs sionistes), pas plus respectable qu’aucun autre fanatisme. Il en découle chez certains Juifs un racisme anti-arabe et antimusulman, qu’on dénonce peu. Il est plus que temps de le faire.
Jean-François Delisle
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