« Dans le contexte actuel où il y a une recrudescence des actes homophobes partout dans le monde, nous estimons que cette journée est pertinente et nécessaire. Plusieurs pays ne reconnaissent pas pleinement les droits des LGBTQ et pour d’autres, on observe d’importants reculs, comme ça été le cas, notamment dans plusieurs pays d’Afrique et en Russie à l’aube des Jeux olympiques », soulève Manon Massé, députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques.
« Les attaques et la discrimination envers les personnes trans et les personnes gaies ou lesbiennes visent la différence de ceux et celles qui affichent ces différences. L’expression de genre est une cause importante d’intimidation et de violence. Chez les jeunes, la réintroduction des cours d’éducation sexuelle au secondaire tel que proposé par Québec solidaire doit être une priorité pour lutter contre cette forme de discrimination », ajoute la députée solidaire.
Mme Massé conclut qu’au Québec, « il faut aussi que les personnes trans voient leurs droits reconnus. Alors que le gouvernement a adopté la Loi 35 qui reconnaît que l’obligation de chirurgies pour faire reconnaître son changement de mention de sexe est profondément discriminatoire, l’adoption du règlement qui en permettrait la mise en application attend toujours. Pourquoi vote-t-on des lois si les règlements pour les appliquer ne suivent pas ? »