Encore cette année, le filet social ne parvient plus à répondre aux besoins essentiels de la population, créant ainsi un cycle persistant de précarité financière. Plusieurs sont contraints de faire des choix difficiles, comme payer un loyer ou s’alimenter. « Les tanières sont hors de prix, lorsqu’on en trouve, et le prix des arachides a bondi. Je dois maintenant choisir entre ronger ma noix au froid ou être au chaud le bedon vide », s’indigne-t-elle.
La marmotte n’est malheureusement pas la seule à ne plus joindre les deux bouts. Les crises socioéconomiques s’amplifient, et il est urgent de s’y attaquer : crise du logement, insécurité alimentaire, manque d’accès aux soins et services de santé et revenu de base insuffisant, pour n’en nommer que quelques-unes.
Celle qui voit maintenant son ombre quotidiennement attend impatiemment la sortie du prochain budget provincial. En effet, la ministre responsable de la Solidarité sociale et de l’Action communautaire, Chantal Rouleau, y a prédit quelques mesures du Plan de lutte à la pauvreté et à l’exclusion sociale (PAGIEPS) 2024-2025 dont la sortie est prévue au printemps. « On veut des mesures qui s’attaquent aux causes réelles de la pauvreté et qui ciblent celles et ceux dans le besoin. Pas du saupoudrage ponctuel, comme des chèques ou des baisses d’impôt, qui profitent surtout aux plus riches », exhorte le rongeur.
20 février 2024, Journée de la justice sociale
La marmotte convie les indigné.es à une mobilisation le 20 février prochain, visant à dénoncer les politiques appauvrissantes de la Coalition Avenir Québec, une initiative de la Coalition Main Rouge et du FRACA Montréal, sous le thème #LaCAQdérape.
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