Les femmes se souviennent de l’austérité parce qu’elles vivent avec les conséquences
Les politiques d’austérité ont augmenté la discrimination vécue par les femmes, entre autres, en coupant dans les domaines des emplois traditionnellement féminins (santé, éducation, garderie, services publics, etc.), en coupant dans les services utilisés majoritairement par celles-ci, en renforcissant les rôles sociaux traditionnels attribués aux femmes et en comptant sur les femmes pour pallier bénévolement aux manques de services.
Les femmes voteront pour la justice sociale
La vision néolibérale qui nous est imposée encourage la privatisation au détriment des besoins réels de la population. Le filet social que la population s’est donné au Québec, afin d’assurer un minimum de sécurité à chaque personne, est en train de se faire démanteler et c’est inacceptable ! C’est pour ces raisons que les femmes voteront pour la justice sociale le 1er octobre 2018.
Les femmes exigent un réinvestissement massif dans les services publics
Les centres de femmes de la Capitale nationale demandent au Gouvernement du Québec de réinvestir massivement dans les services publics en allant chercher l’argent là où elle est. La Coalition Main rouge démontre que c’est réalisable dans le document 10 milliards de solutions. Les centres de femmes exigent aussi un réel plan de lutte pour l’élimination de la pauvreté et pour contrer le démantèlement du filet social. « Offrir à tous et à toutes, y compris aux populations les plus vulnérables l’accès à des services publics universels et gratuit tout en leur permettant de préserver leur dignité, c’est aussi une façon de réduire les coûts de notre système de santé » déclare Mme Ariane Gauthier-Tremblay des centres de femmes de la Capitale Nationale.
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