« Nos négociations piétinent inutilement du fait que nous attendons toujours que le Secrétariat du Conseil du trésor (SCT) donne des mandats sur les clauses à incidences salariales à la Société des traversiers du Québec (STQ), précise Patrick Saint-Laurent, porte-parole des trois syndicats. Alors que les autres organismes gouvernementaux sont en train de régler un à un leur négociation avant les fêtes, à notre table, nous sommes au beau fixe. Nos attentes sont très élevées pour les deux rencontres de négociation prévues la semaine prochaine. »
En mai dernier, les trois syndicats ont adopté une banque illimitée de jours de grève à exercer au moment jugé opportun.
« Après avoir réglé avec la majeure partie des salarié-es de l’État, il serait temps que le Secrétariat du Conseil du trésor donne des mandats clairs à la STQ et à son équipe de négociateurs pour en arriver à une entente, et ce, dans les plus brefs délais. L’importante inflation à laquelle tout le monde fait face frappe de plein fouet les salarié-es de la STQ, qui sont sans contrat de travail depuis près de deux ans », souligne Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics-CSN.
« Leur contrat échu depuis le 1er avril 2023, les membres des trois syndicats sont mobilisés et déterminés. En constatant les autres règlements qui déboulent, nous comprenons que les salarié-es de la STQ ne figurent pas dans les priorités du gouvernement. À l’arrivée des fêtes, être sans contrat de travail depuis près de 20 mois et toucher des salaires de 2022 durant tout ce temps, ça n’a pas de maudit bon sens », poursuit Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches-CSN.
« Après plus d’une vingtaine de rencontres, la Société des traversiers du Québec (STQ) ne semble toujours pas pressée de régler les négociations et la patience des travailleuses et travailleurs s’amenuise de jour en jour. Comparativement à plusieurs autres employé-es de l’État, ils accusent un retard salarial historique et s’attendent donc à une bonification substantielle. Les demandes à incidences salariales des syndicats sont connues de la STQ, mais nous attendons toujours les offres patronales qui arriveront du SCT », conclut Pauline Bélanger, présidente du Conseil central du Bas-Saint-Laurent-CSN.
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