« Malgré la lourdeur des tâches toujours croissantes et un salaire nettement insuffisant, ces employé.e.s de cuisine, préposé.e.s aux bénéficiaires, infirmières auxiliaires ou animateurs fournissent quotidiennement les meilleurs soins aux aîné.e.s sous leur responsabilité. Ils et elles s’occupent avec dévouement d’une population souvent vulnérable qui mérite la plus grande attention. Pourquoi le gouvernement s’en prend aux aîné.e.s en offrant des conditions de travail aussi indignes à celles et ceux qui s’en occupent avec tant de dignité ? » a indiqué Amir Khadir qui a lui-même déjà occupé un poste de préposé aux bénéficiaires.
M. Khadir espère que la partie patronale continuera les discussions de bonne foi avec le syndicat pour parvenir à une entente juste le plus tôt possible. « Si les entreprises qui œuvrent dans le secteur respectent leurs bénéficiaires, elles doivent respecter leurs employé.e.s. Les résidences sont soumises aux règles strictes des services essentiels. Si le travail des préposé.e.s est essentiel et présente des obligations, c’est qu’il mérite une digne rémunération ! »
Amir Khadir rappelle que les employé.e.s des résidences pour personnes aîné.e.s joignent ainsi un large mouvement de travailleurs et de travailleuses qui réclament un salaire minimum à 15 $ l’heure. « Actuellement, de nombreuses personnes travaillant à temps plein peinent à boucler les fins de mois, notamment en ayant recours aux banques alimentaires. C’est tout sauf normal. Un salaire minimum à 15 $ l’heure permettrait à tous et à toutes de vivre décemment. Il y a des conséquences, économiques et sociales, à ce qu’il y ait autant de gens qui travaillent pour de si basses rémunérations. Le gouvernement et les employeurs devront écouter la population », a-t-il indiqué.