« Les travailleurs ont fait beaucoup de concessions pendant la crise économique en se privant de hausses de salaire pendant trois ans. Maintenant que les affaires ont repris, un rattrapage s’impose », déclare le président de la section locale 9599, Claude Leblond. Les syndiqués demandent un rattrapage salarial de 1 $ la première année, qui viendrait s’ajouter aux hausses de 9% offertes par l’employeur pour les quatre dernières années du contrat de cinq ans.
Les travailleurs réclament également la possibilité de réduire la semaine de travail à 4 jours à partir de 60 ans, en bénéficiant du programme de préretraite de la Régie des rentes du Québec (RRQ). « Le travail en usine est difficile. La préretraite ne coûterait rien à l’employeur et permettrait une meilleure qualité de vie pour les quatre employés touchés actuellement. Mieux vaut des travailleurs productifs qu’épuisés. L’employeur doit cesser de s’obstiner et penser aux travailleurs », fait valoir le représentant syndical Benoît Boulet.
Les préretraités recevraient une partie de leurs prestations de la RRQ plutôt qu’une paie de l’employeur pour cette journée de moins.
Le Syndicat des Métallos, affilié à la FTQ, est le plus important syndicat du secteur privé au Québec. Il regroupe plus de 60 000 travailleurs et travailleuses de tous les secteurs économiques (mines, métallurgie, fabrication industrielle, hôtellerie, restauration, camionnage, taxi…).