« Les citoyens ici forment un excellent exemple de mobilisation réussie et sincèrement engagée. Ça fait plus d’une dizaine d’années qu’ils sont en action pour protéger le panomara et la biodiversité de la rivière et réclamer cette aire protégée. Il n’y aucune raison valable de ne pas leur accorder, même le ministère de l’Environnement l’a autorisé. J’invite le ministre à venir constater à son tour le potentiel de cette rivière et à reconnaître la nécessité de la protéger », affirme la députée solidaire.
Depuis plus de dix ans, le Comité de sauvegarde de la rivière Péribonka (CSRP) défend un projet d’aire protégée situé sur le magnifique couloir de la rivière entre le lac Tchitogama et les fourches de la Manouane.
« Alors que ce territoire présentait tous les critères de qualité pour la création d’une aire protégée d’exception, le gouvernement a décidé de protéger, un peu plus au sud, une zone couverte de marécages qui est traversée de part en part par une ligne de transport d’énergie et qui est contiguë à un ancien site d’enfouissement. C’est mépriser le travail bénévole des citoyens qui réclament depuis plus d’une décennie la protection de ce territoire ayant une grande valeur écologique. Le CSRP crie « au secours » et réitère sa demande au premier ministre du Québec pour qu’il décrète un moratoire sur les coupes forestières dans le territoire du projet d’aire protégée de la rivière Péribonka, qui est mis en péril en raison des coupes forestières qui y sont prévues dès cet été », ajoute Thérèse Gagnon du Comité de sauvegarde de la rivière Péribonka.
Québec solidaire talonne depuis plusieurs mois le gouvernement au sujet de ce projet d’aire protégée. L’association de Québec solidaire du Lac-Saint-Jean dénonce l’inaction du gouvernement et la mauvaise foi du ministre des Forêts dans le dossier des aires protégées.
« Plus particulièrement, nous demandons l’instauration d’une aire protégée autour du couloir visuel de la magnifique rivière Péribonka, et nous appelons les électeurs de la région à congédier le gouvernement Legault aux prochaines élections si des coupes forestières ont lieu d’ici là », affirme Lise Garon, membre du comité de coordination de l’association de Québec solidaire Lac-Saint-Jean.
Un message, un commentaire ?