Édition du 15 octobre 2024

Une tribune libre pour la gauche québécoise en marche

Le mouvement des femmes dans le monde

France - L’éducation à l’égalité des sexes et des sexualités : le cœur de la contre-offensive réactionnaire

Tandis que de nouveaux programmes relatifs à l’Éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle (EVARS) sont élaborés, l’offensive réactionnaire s’est reconfigurée depuis La manif pour tous (LMPT) qui avait obtenu le retrait des ABCD de l’égalité en 2013-2014. Fanny Gallot et Cécile Ropiteaux font le point sur les éléments de langage, modalités d’action et la portée de ces groupes pour mieux les combattre [1].

Tiré de la revue Contretemps
10 octobre 2024

Par Fanny Gallot et Cécile Ropiteaux

***
Introduction

Au printemps 2024, l’Éducation nationale a fait connaître son projet de nouveaux programmes pour l’Éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle (EVARS) et le 10 septembre, le Conseil économique, social et environnemental (Cese) a publié un rapportpour alerter sur le manque de cours d’éducation à la sexualité dans les établissements scolaires [2].

Dans le même temps, une myriade de groupes conservateurs voire d’extrême droite s’insurge par voie de tracts distribués devant des écoles, de lettres de mise en demeure, de mails envoyés aux directeur·trices des écoles ou aux chef·fes d’établissements : SOS éducation a lancé une pétition intitulée « A l’école, enseignez-moi les divisions, pas l’éjaculation » qui a recueilli plus de 70 000 signatures. Selon les informations de la FSU-SNUipp, dans un tract distribué dans plusieurs départements (16, 33, 39, 44, 64, 72, 90), l’arrêt immédiat du projet d’élaboration d’un programme est demandé [3] :

« Plusieurs collectifs et associations se regroupent pour vous informer du programme EVARS (Éducation à la vie Affective, Relationnelle et Sexuelle dès la maternelle) ; de très nombreux signalements d’enfants et adolescents gravement choqués, traumatisés par les informations à caractère sexuel et pornographique nous sont parvenus. […] Ce programme imposé par l’Éducation Nationale ne protège pas les enfants, au contraire il les expose et les fragilise. […] Nous demandons l’arrêt immédiat de ce programme ! »

Depuis la rentrée 2023, la pression de ses groupes s’intensifie du moins via les réseaux sociaux. Plus tout à fait les mêmes qu’en 2013-2014, ils s’inscrivent néanmoins dans leur continuité. L’ambition de cette contribution est de revenir sur la séquence 2013-2014 avant de préciser les éléments de langage actuels de ces groupes ainsi que leurs modes opératoires pour mieux les combattre et empêcher le retrait du programme EVARS, ou sa réécriture qui viserait à fermer le champ des possibles dans une approche naturalisante hétérocentrée.

2013-2014 : contre la dite « Théorie du genre » : « Touche pas à mes stéréotypes »

Fin 2013, après la défaite de sa mobilisation contre la loi ouvrant le mariage à tous les couples, la (mal nommée) Manif pour tous a pris pour cible l’école publique, et plus précisément les ABCD de l’égalité. Ce dispositif, destiné à lutter contre les stéréotypes de genre à l’école primaire, avait été mis en place dans 600 classes à titre expérimental, à l’initiative du Ministère des Droits des Femmes et du Ministère de l’Éducation nationale. Dès la rentrée de septembre, dans plusieurs départements, des tracts ont commencé à circuler, dénonçant les méfaits de la prétendue « théorie du genre ». Ces tracts étaient distribués par des collectifs de parents auto-proclamés, des associations catholiques traditionalistes, ou des groupuscules de type « veilleurs » ou « vigi-gender », issus de La Manif Pour Tous (LMPT).

La rhétorique de ces tracts est un mélange de mensonges, d’exagérations, de glissements de sens, de détournements, de phrases extraites de leur contexte… Les groupes à l’œuvre se posent en défenseurs de «  la complémentarité des sexes  », dans une posture essentialiste. Ceci va être symbolisé par les couleurs rose et bleu, déclinées jusqu’à la nausée ! Ils évoquent «  l’être » et la «  nature  » (implicitement divine) des femmes et des hommes, comme si l’individu·e n’était pas une construction sociale.

Ils amalgament volontairement les ABCD, dispositif institutionnel, avec un travail syndical mené par la FSU-SNUipp « Éduquer contre l’homophobie dès l’école primaire », qui va plus loin dans la déconstruction des stéréotypes et souhaite mettre en œuvre une nécessaire banalisation de l’homosexualité : ils tentent ainsi de jeter le discrédit sur toutes les actions d’éducation à l’égalité et de lutte contre les discriminations que l’école peut mener, et remettent en cause l’éducation à la sexualité. Ils dénoncent les méthodes qualifiées de « totalitaires » de l’Éducation nationale, le fait que les parents seraient tenus à l’écart, et revendiquent que l’école ne s’occupe que d’instruction. Il est même clairement précisé qu’elle n’est pas là pour lutter contre les inégalités !

Certains discours, plus subtils, semblent faire des concessions au constructivisme « On ne naît pas femme, on le devient », et prétendent s’opposer aux discriminations. C’est en fait pour exprimer alors une homophobie plus feutrée, moins outrancière, qui considère les personnes LGBT comme inférieures [4]. L’hétérosexualité est présentée comme la seule sexualité «  naturelle » et épanouissante, car féconde. Dans l’ensemble de ces tracts, les revendications d’égalité sont associées, négativement, à de l’individualisme. Il est par ailleurs question de « contrôle totalitaire des cerveaux », d’« enseignant·es gauchistes aux mœurs dépravées voulant corrompre la jeunesse  ».

Les convergences de vocabulaire et d’arguments fallacieux montrent que, derrière la multiplicité des appellations, même si les relais sont divers et variés, on est dans la plus pure tradition des discours de l’extrême-droite contre l’école publique et laïque ! On a bien affaire à un réseau, alliant droite traditionaliste et extrêmes droites. LMPT a été l’occasion d’établir des passerelles, des rapprochements, comme entre l’UNI [5] et les Identitaires, allant de fanatiques religieux de tous bords, jusqu’à la droite plus traditionnelle, depuis les convaincu·es de l’essentialisme, pour qui « LA » femme doit rester à « sa » place, jusqu’aux élu·es embrayant par opportunisme électoraliste.

À cela viennent s’ajouter les ennemi·es de l’école publique et les tenant·es de l’anti-pédagogisme. L’emploi du mot « gender » dans les argumentaires réactionnaires relève du sexisme et des LGBTphobies, mais aussi de l’anti-américanisme et l’anti-intellectualisme. On retrouve très souvent aussi une dimension complotiste : des « lobbies » œuvreraient à la promotion d’une supposée « théorie du genre ». Derrière la défense de la mythique complémentarité des sexes se cache le refus de l’égalité. En effet, dans la vision binaire du monde de ces groupes, le masculin est assimilé au principe actif et à la sphère publique ; aux femmes la passivité et la sphère domestique. Répartition ô combien hiérarchique, qui est à la source même des inégalités, et nourrit la domination patriarcale.

Ce sont les mêmes qui s’opposent à l’avortement, au partage du congé parental, etc. Leur crainte de « l’indifférenciation » masque leur refus de la diversité, ils prônent en fait l’uniformité à l’intérieur de chaque catégorie de sexe, exprimant homophobie et transphobie, et nient la réalité et la diversité des familles. Quant aux attaques contre l’éducation à la sexualité, elles relèvent bien évidemment de l’ordre moral, qui s’oppose à l’émancipation des femmes et des filles.

Dans le même temps, en janvier 2014 les Journées de Retrait de l’École (JRE) sont lancées par Farida Belghoul et relayées par Égalité et réconciliation et les réseaux liés à la mouvance Dieudonné-Soral. Le sociologue Simon Massei souligne les « inégalités de ressources et de capitaux détenus par les militantes VigiGender et les JRE ». Les premières sont issues de la « grande bourgeoisie économique catholique, fortement diplômées et résidant dans les arrondissements centraux de Paris » quand les secondes sont « d’origine populaire, plus faiblement diplômées, déclassées pour certaines, et résidant dans des communes moyennes ou populaires de la banlieue parisienne. » [6]

Clairement, si les aspirations de l’un et l’autre groupe se rejoignent ici ponctuellement, les enjeux sont différents. Comme l’écrit Joëlle Magar-Brauner à partir d’une étude de cas, « si l’objet au cœur du rapport de force concerne l’éducation à la sexualité, avec en filigrane une possible déstabilisation de l’hétéronormativité, il s’y superpose la tension entre les rôles éducatifs respectifs de l’école et de la famille, greffée sur la question de la citoyenneté dans un contexte de racialisation [notamment du sexisme] . » [7]

Finalement, les ABCD sont enterrés en juillet 2014 et le Plan d’éducation à l’égalité, présenté par le ministère de l’Éducation nationale comme une généralisation des actions en faveur de l’égalité des sexes, ne tiendra pas ses promesses faute de moyens et de choix cohérents. Les attaques réactionnaires se poursuivent néanmoins, avec par exemple, en 2016, la brochure Le genre en images (50 pages sur papier glacé !), envoyée à des centaines d’écoles, et dans laquelle l’éducation à l’égalité et la lutte contre les discriminations sont discréditées [8].

Quelles reconfigurations des discours et des pratiques depuis 2023 ?

Sur le modèle des Moms for Liberty (M4L), une organisation conservatrice étatsunienne menant une véritable « guerre culturelle » autour des écoles à partir de « campagnes agressives » pour dénoncer le « wokisme à l’école » [9], Eric Zemmour a lancé les « Parents vigilants » à la rentrée 2023 : il s’agit de se présenter aux élections de parents d’élèves pour lutter contre ce qui est qualifié de « wokisme » et de « prosélytisme trans ». Le contexte est différent : il est marqué par une forte contestation féministe qui s’exprime également médiatiquement. Les violences sexistes et sexuelles sont dénoncées, de même que la culture du viol, tandis que, malgré les obstacles, les appels à la grève féministe du 8 mars sont davantage relayés. Les savoirs et les idées féministes et LGBTQIA+ semblent en outre davantage appropriées par les plus jeunes [10].

Devant la lame de fond ouvrant le champ des possibles, la panique morale s’accroit. Il n’est plus question de « gender », mais de « wokisme ». LMPT s’est muée en Syndicat de la famille tandis que des groupes d’abord constitués dans les mouvances antivax réactionnaires se reconvertissent, à l’image des Mamans Louves qui a fait son apparition au moment du Covid. Les discours diffusés sont mensongers : « Non à l’apprentissage de la masturbation à 4 ans, du changement de sexe à 6 ans, de la fellation et de la sodomie à 9 ans, de l’excitation sexuelle à 12 » ; « Non à l’incitation au consentement sexuel précoce et au transgenrisme, non à la transgression » ; « stop sexualité ». Des deepfake circulent de façon virale semant le doute chez de nombreux parents.

Certains groupes proposent mêmeen ligne des courriers de refus pour justifier l’absence des enfants aux séances EVARS arguant que la sexualité relève de la vie privée et familiale. Ces courriers multiplient les références juridiques afin d’effrayer les chef·fes d’établissements et les directeur·ices d’école, les menaçant d’actions en justice au prétexte que l’éducation à la vie affective et sexuelle ne respecterait ni la Convention Européenne des Droits de l’Homme, ni la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, ni le Code pénal, ni même le Code de l’éducation. On imagine mal un ministère établir un programme qui contreviendrait aux lois nationales et supranationales ! Et si on regarde d’un peu plus près les articles cités, la baudruche se dégonfle aisément.

Outre le fait que certaines références sont plus qu’approximatives, voire douteuses, tout l’argumentaire est basé sur l’idée que l’EVARS serait une incitation à avoir des pratiques sexuelles, que les enfants seraient exposé·es à des contenus pornographiques et à une « exaltation » de la sexualité, bref qu’il s’agirait de corruption de mineur·es et même de harcèlement sexuel. L’EVARS est également qualifiée d’idéologie et relèverait alors d’un « endoctrinement des enfants ». Cette présentation déformée de l’EVARS ne correspond ni au contenu des programmes, ni à la réalité de ce qui se passe dans les classes.

Ces discours se fondent sur la tension existante entre ce qui relève de l’École et ce qui relève des familles : l’éducation à la sexualité relèverait de la sphère privée et non de choix politiques et donc éducatifs. Tout d’abord, l’historien Yves Verneuil montre bien que cette tension n’est pas propre au XXIe siècle. A partir d’un corpus varié d’archives, il souligne que l’éducation sexuelle constitue « une question chaude », dès le début du XXe siècle : les polémiques se rapportent généralement à la « perversion » à laquelle ces cours d’éducation sexuelle pourraient conduire les enfants et les adolescent·es [11].

Ensuite, le positionnement adéquat de l’institution ne consiste pas à porter des jugements sur ce qui se fait dans les familles, ni même à aller à l’encontre des choix des parents. Mais l’école, comme les espaces où les enfants sont accueillis en dehors de l’école ou sur les temps méridiens dans le cadre d’une délégation de service public, doit porter une parole propre en restant sur son terrain.

Nommer les choses, éduquer à la vie sexuelle, relationnelle et affective de manière égalitaire, ouvrir le champ des possibles, donner confiance aux élèves fait partie des missions de l’école et de l’ensemble des éducateurs et éducatrices dans le cadre de l’apprentissage à la citoyenneté. Revoir nos pratiques enseignantes ou d’animation participe de la fabrication d’une société plus égalitaire. L’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle est donc bien une des missions de l’école : elle participe à la construction de l’estime de soi et à la prévention des agressions et violences sexuelles, pour une sexualité épanouie et égalitaire pour toutes et tous.

Si le nouveau programme présenté n’est pas parfait, il donne des outils aux enseignant·es pour s’emparer de la question car les trois séances par ans d’éducation à la sexualité instaurées depuis 2001 ne sont toujours pas mises en œuvre. Jusqu’à récemment, selon les chiffres de l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche, moins de 15% des jeunes accèdent finalement à cette information et à cette éducation.

Les collègues se sentent en effet désarmé·es, insuffisamment formé·es pour répondre à l’ensemble des questions alors même que les enjeux sont importants : le sexisme reste prégnant notamment chez les jeunes, comme le révèle le rapport du Haut conseil à l’égalité(HCE) de janvier 2024 ; les jeunes LGBT sont sujets à des dépressions et un risque de sur-suicidalité(harcèlement, homophobie et/ou transphobie intériorisées, haine de soi) ; [Entre 2017 et 2022], plus de la moitié des infractions à caractère sexuel ont été commises sur des mineur·es (53%). Par ailleurs, 36% des viols sur mineur·es et 30% des agressions sexuelles sur mineur·es sont commis par des personnes mineures [12].

Conclusion

L’ampleur de cette offensive réactionnaire est méconnue. Cependant, si ces groupes sont probablement numériquement peu importants, ils ont un pouvoir de nuisance qui pourrait s’étendre dans les semaines à venir. Ils peuvent rencontrer un écho chez des parents, déstabiliser les personnels engagés autour de l’éducation à la sexualité et refroidir celles qui voudraient s’y engager. Des remontées éparses – notamment via la FSU-SNUipp qui rassemble l’ensemble des informations et réalise une intervention sur le sujet depuis la rentrée 2023 – révèlent une structuration en cours et des actions plus coordonnées que le contexte politique favorise, mais il est nécessaire :

1) d’échanger et de rassurer les parents que ces discours réactionnaires font douter ;

2) de ne pas être dupes des chiffres annoncés par des personnalités comme Eric Zemmour : ils ne reposent sur rien de tangible mais participent au contraire à construire un mouvement réactionnaire. Aucune enquête quantitative ne peut à notre connaissance accréditer les chiffres annoncés ;

3) de vérifier les sources : les arguments donnés déforment la réalité. Le mode opératoire s’appuie sur des rumeurs relayées par les réseaux sociaux sans qu’aucune preuve ne soit apportée à aucun moment.

*

Illustration : Wikimedia Commons.

Notes

[1] Nous remercions Sophie Abraham, Julien Cristofoli, Gaël Pasquier et Céline Sierra pour leur relectures et/ou informations diverses.

[2] Déjà en 2021, l’IGESR avait publié un rapport, enterré par Jean-Michel Blanquer, pour alerter sur ce point. Un autre rapport pointait déjà ces questions en rapport avec la formation des enseignant·es en 2019.

[3] Voir l’ensemble des associations et collectifs concernés : https://linktr.ee/stopevars

[4] Voir l’Association des Familles Catholiques.

[5] Union Nationale Inter-universitaire : https://www.uni.asso.fr/

[6] Simon Massei, « S’engager contre l’enseignement de la « théorie du genre ». Trajectoires sociales et carrières militantes dans les mouvements anti-« ABCD de l’égalité » », Genre, sexualité & société [En ligne], 18 | Automne 2017, mis en ligne le 01 décembre 2017

[7] Joëlle Magar-Braeuner, « La mésentente à l’école des Tilleuls : Des effets et de quelques enjeux de l’appel à la Journée de retrait de l’école dans une école primaire », Cahiers du Genre, 2018/2 n°65, 2018. p.59-79.

[8] Suite à des interventions syndicales, le ministère avait envoyé aux académies la consigne de bloquer ces envois.

[9] Piotr Smolar, « Aux États-Unis, la voix influente des Moms for Liberty », Le Monde, 30 novembre 2023 ; Hélène Vissière, « États-Unis : quand les mamans trumpistes réécrivent les programmes scolaires », L’Express, 27 août 2023.

[10] Oscar Taupas, « Les réseaux sociaux rendent-ils woke ? Les conditions de l’appropriation ordinaire par des lycéen·nes des idées et savoirs féministes et LGBTQIA+ », mémoire de master 2, EHESS, 2024.

[11] Yves Verneuil, Une question « chaude », Histoire de l’éducation sexuelle à l’école (France, XXe-XXIe siècle), Peter Lang, 2023.

[12] https://www.justice.gouv.fr › sites › default › files › 2023-11 › Infos_Rapides_Justice_n9_Violences sexuelles.pdf

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