Les femmes souffrent des coupures dans les services publics
La mise en scène mettait en évidence les impacts des coupures dans le système de santé. « Tarification, attente, recours au privé, perte de services, surplus de charges pour les proches aidantes sont des conséquences de l’austérité qui continuent d’affecter les femmes ! », explique Isabelle Boily, co-porte-parole de l’action. Les coupures draconiennes qui ont été faites depuis 2014 empêchent toujours les femmes d’avoir accès aux services dont elles ont besoin. Émilia Castro, représentante de la CRMMF, explique que « les préjudices, la contrainte et la privation de liberté, dans la vie publique, comme dans la vie privée, se font encore bien sentir. »
Les plasters ne sont pas des remèdes
« Ce n’est pas en donnant des bonbons par-ci par-là que le ministre Leitão va réussir à contenter les services publics qu’il a affamés pendant trois ans, s’indigne madame Lewis ! » Les coupures ont été si graves qu’elles ont saccagé le filet social québécois et ont ébranlé le système public. Ce ne sont pas quelques millions qui vont changer ça. Par exemple, le réinvestissement de 4,2% en santé ne couvre même pas l’augmentation des coûts de système qui sont estimés à 5,2%.
L’R demande un réinvestissement massif dans les services publics
Les services publics répondent à des besoins réels de la population. « Les surplus budgétaires réalisés à force de couper dans les services doivent être réinvestis dans les services publics ! », explique Brigitte Arseneault, co-porte-parole de l’action. Les solutions fiscales développées par la Coalition Main rouge permettraient d’augmenter les revenus annuels du Québec de plus de 10 milliards $ ! Le contrôle du coût des médicaments pourrait à lui seul augmenter les recettes annuelles d’un milliard.
Bilan de la semaine d’actions
Au local, 16 centres de femmes ont réalisé des actions de sensibilisation aux conséquences de l’austérité. Ces centres sont dans Chaudière-Appalaches, les Laurentides, la Montérégie, Montréal et l’Outaouais. Les tables régionales des centres de femmes ont organisé des actions ciblant les services publics en Abitibi-Témiscamingue, au Bas-Saint-Laurent, dans la Capitale-Nationale, la Côte-Nord, l’Estrie, en Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, dans Lanaudière, la Mauricie - Centre-du-Québec, à Montréal-Laval et au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Ces actions ont rallié des groupes partenaires de la Coordination québécoise de la Marche mondiale des Femmes (CQMMF) et de la Coalition Main rouge.
> Voir les photos de Nicolas Lefebvre Legault / Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches (CSN).
Un message, un commentaire ?