La thématique retenue cette année fait écho aux luttes menées sur différents fronts par les organisations membres de la coalition pour un Québec plus juste, plus solidaire et plus vert. « Cette marche populaire et familiale est l’occasion de rappeler à nos élus le Québec que nous voulons. Une société dans laquelle les travailleurs et travailleuses peuvent vivre dignement où les personnes plus démunies ne sont pas laissées pour compte et qui se préoccupe de l’avenir de ses enfants », explique la porte-parole des groupes communautaires, Mélanie Gauvin.
Les revendications visent également à rappeler l’urgence de la lutte contre les changements climatiques qui doit devenir prioritaire pour nos gouvernements et qui doit se faire de façon équitable pour les travailleurs et travailleuses, ainsi que pour les communautés.
« Nous marchons pour rappeler à nos élus que la société dans laquelle nous vivons est le reflet de nos choix collectifs. Ainsi, nous les invitons à choisir le réinvestissement dans nos services publics, à lutter contre les paradis fiscaux qui nous privent collectivement de sommes astronomiques, à assurer des retraites décentes pour nos aînés, des soins de santé accessibles pour tous et toutes, des traitements jusqu’aux médicaments. Et nous les invitons surtout à engager un dialogue social avec la société civile afin que les choix faits soient le reflet des aspirations de la population », conclut le porte-parole des groupes syndicaux, Marc-Édouard Joubert.
Rappel historique
La Fête internationale des travailleuses et des travailleurs est née à la suite d’un mouvement de grève, lancé à Chicago le 1er mai 1886 par 300 000 travailleurs qui voulaient obtenir la journée de travail de 8 heures. Une répression policière sanglante est alors survenue : des militantes et des militants syndicaux furent arrêtés et condamnés à mort. Quatre d’entre eux ont été pendus. Six ans plus tard, ils furent innocentés…
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