« Voilà une démonstration de la logique comptable inefficace des gouvernements péquiste et libéral qui se suivent et se ressemblent. Alors qu’ils voulaient économiser de l’argent, voilà que les coûts des désinvestissements successifs risquent d’être nettement plus élevés puisqu’on apprenait notamment que certains patients du centre présents par ordre judiciaire se retrouveront à nouveau dans des milieux carcéraux où les coûts de fonctionnement sont considérablement plus importants. Et c’est sans parler du fait qu’avec ce transfert, ces patients se retrouveront sans traitement en toxicomanie et remettront peut-être malgré eux le pied dans le cercle vicieux qui les avait menés devant la justice. Au-delà des coupes à l’aide sociale, c’est aussi le sous-financement des centres de désintoxication qui pose problème », a affirmé la députée solidaire.
« Nos gouvernements effritent notre filet social en toute connaissance de cause. Avant la mise en place de la réforme à l’aide sociale par les libéraux l’hiver dernier qui diminuait encore les prestations versées pour les prestataires en cure de désintoxication, l’Association québécoise des centres d’intervention en dépendance avait avisé le gouvernement libéral que des fermetures de centre en seraient la conséquence. Mais le gouvernement s’était évidemment réfugié dans le déni. Une autre réforme ratée signée François Blais », a ajouté Mme David.