Rien n’annonçait pourtant une fermeture, alors que la compagnie venait tout juste de décrocher le contrat d’approvisionnement du projet Churchill Falls à Terre-Neuve.
« Ça nous scie les jambes. Personne n’avait vu ça venir. Nous avions négocié récemment un contrat de 5 ans et ça s’était bien passé. Le bureau de la députée de Charlevoix a entrepris des démarches auprès de la direction de la compagnie aux États-Unis, nous espérons que cela portera ses fruits. Il s’agit d’un fournisseur important d’Hydro-Québec », a fait valoir le président de la section locale 6591 du Syndicat des Métallos, François Tremblay. Rappelons que ces métallos avaient travaillé d’arrache-pied pendant la crise du verglas en 1998 pour répondre à l’urgence.
La compagnie allègue que les carnets de commande ne sont pas suffisamment remplis et entend redéployer les contrats vers des usines aux États-Unis ainsi que vers deux autres usines situées au Québec. Ces dernières ne peuvent fournir l’ensemble des types de câbles qui sont produits à la Malbaie.
Rappelons que cette usine s’était établie au Québec en 1964, dans la foulée de la création d’Hydro-Québec.
« Nous ferons tout ce qui est possible pour soutenir nos membres dans cette difficile épreuve. Nous veillerons à ce qu’un comité de reclassement soit mis sur pied pour aider ces vaillants travailleurs », a assuré le représentant syndical Pascal Loignon.