Depuis l’arrivée du gouvernement Charest, les étudiants ont vu, comme tous les contribuables, la TVQ augmenter de 2% sur leurs factures. Ils paient aussi la taxe santé, qui passera bientôt à 200$ par année et ont vu leur facture d’électricité et leurs frais de transport (transport en commun ou la SAAQ) augmenter.
Pour quelqu’un faisant un bon salaire, comme moi, ces hausses de tarifs ont peu d’impact sur mon budget. Par contre, pour les étudiants dont la quasi-totalité gagnent moins de 20 000$, ces hausses de tarifs sont significatives au point de les rendre incapables d’arriver à la fin du mois.
Les étudiants, avec les hausses de tarifs que le gouvernement Charest leur ont fait vivre, font déjà leur juste part de contribuable en ayant, pour la plupart serré leur ceinture jusqu’à l’étouffement. Ajouter à ça une augmentation de 1 625$ par année, soit plus de 10% du revenu de la majorité des étudiants, en frais de scolarité, reviendrait à leur faire assumer une part injuste du fardeau fiscal. Il est donc tout à fait normal que ces étudiants s’opposent à cette hausse inacceptable.
Pendant ce temps, les Québécois avec un bon revenu n’ont pas de difficulté à arriver à la fin du mois en ayant un niveau de vie confortable. Je pense que ce sont ces personnes, dont je fais partie, qui devraient faire leur juste part. Je serais heureux de payer plus d’impôts si ça permet aux étudiants de pouvoir poursuivre leurs rêves. Si les étudiants, une fois leur diplôme obtenu, font un bon revenu, ils auront alors la capacité de financer les études de leurs cadets par leurs impôts tout en arrivant à la fin du mois sans s’endetter.
Sébastien Robert
Longueuil
Travailleur, contribuable et étudiant