Au niveau canadien, les conservateurs supportent l’exploitation des sables bitumineux au point de rejeter les engagements internationaux relatifs à l’environnement. Ce même gouvernement augmente le caractère punitif du système judiciaire, et invite les gouvernements provinciaux à sabrer leurs programmes sociaux si de tels changements les obligent à dépenser plus pour les prisons.

Au niveau québécois, le parti libéral supporte en même temps l’exploitation des gaz de schiste, le plan Nord, et la marchandisation de l’éducation. Le pillage organisé des ressources et les réductions de programmes sociaux font partie d’un même discours, d’une même dynamique sociale stimulée par nos gouvernements.

L’articulation de ces politiques se trouve dans l’appui qu’accordent ces gouvernements à un modèle dans lequel l’État doit protéger la propriété privée à tout prix pour permettre aux mécanismes marchands de devenir les seuls qui déterminent les priorités de nos sociétés.

Du côté des résistances, les impacts des transformations environnementales se font sentir à la grandeur de la planète, ce qui invite à internationaliser les luttes. Mais les résistances demeurent divisées, et trop souvent, les luttes environnementales se retrouvent séparées des luttes sociales et communautaires. Nous assistons à de multiples luttes qui participent en fait d’un même combat.

C’est pour réfléchir et agir collectivement sur ces problématiques qu’en 2012, les traditionnelles Journées alternatives font place le 9 juin au Festival des solidarités, une journée de réflexion dans un contexte festif pour la célébration de nos nécessaires solidarités.

Nous explorerons des pistes d’action pour lier les luttes sociales et environnementales. Nous travaillerons enfin à articuler des revendications afin de les acheminer, par le biais de la délégation québécoise, au Sommet des peuples qui aura lieu en juin en marge de la rencontre Rio +20.

Le programme sera fourni sous peu. Réservez votre journée