Dans le cadre du 10e anniversaire de la grève étudiante de 2012, la revue Relations proposera durant tout le printemps une série de témoignages inédits, qui seront publiés sur notre site Web à chaque 22 du mois. À partir des réflexions de personnes qui ont été partie prenante des manifestations ou qui en gardent un souvenir prégnant, nous allons déplier les mémoires sur un mouvement, ses héritages et ses résonances actuelles. Comment le printemps érable a-t-il joué ou joue-t-il encore un rôle déterminant pour certaines personnes, qui en ont été transformées ? Qu’est-ce qui retentit encore en nous ? Voilà, entres autres sujets et questions, ce qui alimentera les textes de nos contributeurs et contributrices.
Dans le second volet de la série, David Sanschagrin, docteur en science politique (Université du Québec à Montréal), témoigne de son expérience de la répression policière et judiciaire dont a été la cible la contestation sociale. Si, pour plusieurs, cette violence a laissé un goût amer et causé des traumatismes, le désir de défendre les exigences de la démocratie et les libertés civiles n’en est que plus fort.
Les leçons démocratiques d’un printemps étudiant
David Sanschagrin
Mon expérience politique restera marquée à jamais par la fin de l’été 2012. Comme plusieurs, j’ai pleuré la fin de la longue grève étudiante, à laquelle j’avais beaucoup donné. >>
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