« Que ce soit dans le golfe du Saint-Laurent, en Gaspésie, ou à l’île d’Anticosti, il revient au gouvernement de s’assurer de l’acceptabilité sociale des projets d’exploration et d’exploitation des hydrocarbures », explique M. Pierre Patry, trésorier de la CSN et responsable politique des questions environnementales et du développement durable. « Rappelons que le Québec s’est doté d’une cible ambitieuse de 37,5 % de réduction des GES d’ici 2030. Cette cible est difficilement réconciliable avec l’exploitation des hydrocarbures. »
La CSN a aussi profité de l’occasion pour inviter le gouvernement à tenir une autre consultation lorsque l’ensemble des études auront été complétées. De plus, il serait important que celle-ci soit confiée au Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE).
« Il est impératif de se donner le temps de bien effectuer toutes les études et d’obtenir les données manquantes », remarque M. Patry. « Il ne faudrait surtout pas que ce soit les promoteurs eux-mêmes qui pallient le manque d’informations. Nous ne voyons aucunement l’urgence de s’engager dans l’exploration et l’exploitation de cette filière énergétique. »