Le Québec s’est toujours distingué par l’ouverture de son territoire aux hommes et aux femmes qui tentent d’échapper à la guerre, à la violence et aux mauvais traitements. Pensons aux réfugié-es d’Amérique centrale fuyant les dictatures durant les années 1980, aux boat-people, aux Haïtiens et aux Libanais. « La priorité doit être accordée à mettre en place les structures d’accueil adéquates pour bien réussir l’opération, a poursuivi Jacques Létourneau. En plus des services qu’ils offrent aux réfugié-es, les gouvernements de Québec et d’Ottawa doivent tout mettre en œuvre pour soutenir le travail des groupes communautaires qui s’organisent actuellement pour les accueillir. »
Il s’en trouve ici pour craindre que des terroristes profitent de la situation pour rentrer au Canada, une pétition ayant même été lancée contre l’arrivée de 25 000 Syriens. « Ceux qui veulent semer la terreur n’attendent pas que les frontières s’ouvrent aux réfugié-es pour frapper, comme nous le constatons régulièrement dans l’actualité, a mentionné le président de la CSN. Le dialogue et l’éducation sont essentiels pour édifier une société juste où les valeurs d’humanisme, de paix et de solidarité prévalent. »