7 novembre 2024 | tiré de Révolution permanente
A la veille de la nuit électorale, personne ne savait ce qui allait se passer, mais beaucoup pensaient qu’il faudrait plusieurs jours pour connaître le vainqueur. Ça n’a pas été le cas. Donald Trump a remporté tous les principaux États charnières, remportant à la fois une majorité au collège électoral et sur le vote populaire. Cela s’accompagne d’une prise de contrôle républicaine du Sénat et probablement de la Chambre des représentants. Après des mois de campagne, ce qui nous attend devient plus clair : nous allons devoir faire face à un triple contrôle républicain de la Présidence, du Congrès et de la Cour suprême.
La plupart des districts à travers le pays ont glissé vers la droite. Des États bleus aux États rouges, des villes aux villages, le pourcentage de votes pour Trump a augmenté. En même temps, Trump a gagné avec moins de voix que Biden lors de sa victoire en 2020, dans le cadre d’un taux de participation légèrement plus faible. Fait important,le niveau de participation des électeurs indépendants a été plus élevé que celui des électeurs démocrates, révélant un manque d’enthousiasme pour la candidate. Ce glissement vers la droite doit être compris comme une expression de la crise économique, de la crise du néolibéralisme et de la crise du Parti démocrate, qui ont propulsé Harris comme candidate tout en démontrant que son projet n’avait rien à la classe ouvrière et à l’ensemble des opprimés.
L’importante victoire de Trump représente une énorme menace pour la classe ouvrière et les opprimés, car il utilisera ce pouvoir pour lancer des attaques contre les immigrés, les droits des travailleurs, les droits reproductifs, les droits des personnes trans et d’autres droits démocratiques, comme nous l’avons vu dans les États sous contrôle républicain. Beaucoup se sont réveillés le lendemain des élections avec un sentiment de désespoir. Mais nous devons transformer ce sentiment en action et nous organiser contre Trump et ses alliés d’extrême droite. Il faut aller au-delà de la résistance contre la première présidence Trump - qui avait été détournée en soutien au Parti démocrate - et bâtir un véritable mouvement, un front uni, contre la droite.
Une évolution des tendances électorales
L’évolution des profils de l’électorat en faveur de Trump sont remarquables, notamment en ce qui concerne les jeunes hommes, les hommes noirs, et les personnes latino-américaines (dont plus de 40 % ont soutenu Trump). Les hommes de moins de 30 ans sont passés de soutenir Biden avec un avantage de 15 points en 2020 à soutenir Trump avec un avantage de 13 points. Trump a cherché, et en grande partie réussi, à faire du Parti républicain le parti de la classe ouvrière sans diplôme universitaire.
Le « fossé de genre » a été largement discuté avant l’élection et s’est révélé moins marqué qu’il aurait pu l’être, une majorité de femmes blanches ayant voté pour Trump pour la troisième fois consécutive. Harris a tout de même gagné chez les femmes dans leur ensemble avec une avance de 10 points sur Trump, en baisse par rapport à la marge de 14 % de Biden sur Trump en 2020, tandis que Trump a remporté les voix des hommes avec la même marge d’avance.
Les Démocrates n’ont pas réussi à capitaliser sur le soutien au droit à l’avortement pour les mener à la victoire. En effet, dans plusieurs États comme le Missouri et le Montana, les électeurs ont voté pour protéger le droit à l’avortement mais également pour Trump. En Floride, le soutien à l’avortement a été plus élevé que le soutien à Trump. Incapables de construire un mouvement national fort pour défendre les droits reproductifs, les Démocrates n’ont pas été perçus comme essentiels pour garantir ces droits, notamment dans les États disposant d’initiatives électorales pour inscrire ces droits dans la constitution de l’État.
Les Démocrates avaient pu repousser la potentielle vague rouge lors des élections de mi-mandat de 2022 en se basant sur le droit à l’avortement, mais la situation a changé, en partie parce que Trump a modifié la position officielle du Parti républicain sur l’avortement, et est devenue moins favorable aux Démocrates. Le repositionnement de Trump sur l’avortement a été très astucieux. En avançant l’idée que la question devrait « être laissée aux États », il a pu convaincre certains électeurs qu’un vote pour Trump n’était pas un vote contre l’avortement. Malgré ses liens avec des secteurs anti-avortement, les électeurs semblent considérer que Trump se distingue du reste de son parti en ce qui concerne l’avortement, bien que cela ne change rien au fait qu’il est à la tête d’un parti qui a durement attaqué les droits reproductifs. Cette situation n’est pas facilitée par le fait que les Démocrates ont fait très peu au niveau national pour protéger l’avortement et - comme Trump l’a souligné lors de son débat avec Harris - il semble extrêmement improbable que la restauration de Roe v. Wade que Harris a promis de signer soit jamais adoptée par le Congrès sans une lutte des classes significative, que les Démocrates n’ont évidemment pas voulu organiser.
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Le résultat pour Trump montre également qu’une majorité d’Américains, 55 % de la population, souhaite réduire l’immigration. Cela est lié à l’anxiété économique à la fois des travailleurs nés aux États-Unis et de certains travailleurs immigrés, qui ont transformé ces craintes en positions réactionnaires envers les immigrés. Trump s’est présenté comme le candidat qui serait le plus dur envers les immigrés, avec des slogans comme « déportations massives maintenant » affichés lors de ses rassemblements, ou la promesse de stopper la « crise à la frontière ». Bien que Harris ait adopté une position nettement plus à droite sur l’immigration, elle n’a pas réussi à surpasser Trump, qui a construit toute sa carrière politique sur une opposition aux immigrés. Il y a aussi la contradiction du fait que la campagne de Biden en 2020 s’était positionnée comme pro-immigrés, collaborant avec des ONG pour canaliser le mouvement des droits des immigrés vers cette campagne, avant de gouverner de manière très dure envers les immigrés sans qu’un mouvement pour les droits des immigrés (qui avait été désorienté et démobilisé par les dirigeants des ONG) ne s’y oppose. En l’absence de ce mouvement, les sentiments anti-immigrés ont commencé à se répandre et sont devenus un bouc émissaire fonctionnel à Trump pour tous les problèmes qui touchent la classe ouvrière.
Au total, le problème n’est pas seulement que les Démocrates n’ont pas réussi à séduire les électeurs sur les questions dont Trump a fait les piliers de sa campagne. Le résultat de l’élection montre qu’ils ont fait un mauvais pari en se présentant comme le parti qui « protégerait la démocratie » face à Trump. Comme Jacobin l’a constaté dans une étude interrogeant des travailleurs en Pennsylvanie, les questions de démocratie ont été les moins populaires des questions politiques sondées. Le message « défendre la démocratie » sonne creux pour une grande partie de l’électorat lorsque les Démocrates ne font rien pour protéger les droits démocratiques ou les attaquent directement. En outre, une grande partie de la population perd confiance dans les institutions gouvernementales et ne se soucie guère de la protection des normes auxquelles les démocrates s’accrochent.
La crise du Parti démocrate
La majorité des électeurs considèrent l’économie comme le principal enjeu de l’élection, et la majorité des électeurs voient en Trump la personne capable de redresser l’économie. Bien que Biden ait réussi à stabiliser l’économie après les confinements liés au COVID et ait adopté certaines initiatives majeures comme la loi CHIPS, les conditions économiques de l’Américain moyen sont restées précaires, avec une inflation croissante, des coûts élevés pour les biens de consommation courants comme les produits alimentaire, et une hausse des prix de l’immobilier. Face à cette situation, les Démocrates ont insisté sur le fait que l’économie allait bien, tandis que Trump et les Républicains dénonçaient vigoureusement ces conditions.
En 2020, Biden a mené une campagne de compromis Sanders afin de conserver la base sociale de ce dernier au sein du Parti démocrate. Il a mené des politiques plus « progressistes », avec l’annulation des prêts étudiants, le PRO Act et le retour d’emplois syndiqués dans l’industrie. En comparaison, les promesses de Harris en 2024 étaient ternes et visaient davantage la classe moyenne que la classe ouvrière. Harris a renforcé ses liens avec les milliardaires de Wall Street. Cela a conduit des secteurs de la classe ouvrière à s’aligner sur Trump, sapant encore davantage leur relation historique avec le Parti démocrate.
L’élection témoigne d’un phénomène politique qui s’amplifie depuis 2008 : le « désalignement » entre certains secteurs de la classe ouvrière et le Parti démocrate. En 2016, Trump avait remporté certains États de la Rust belt. Cette fois, le « mur bleu » a été anéanti. Les personnes qui n’ont pas fait d’études supérieures sont désormais solidement républicaines, ce qui marque un nouveau « fossé des diplômes » en politique. Les Démocrates n’ont pas été en mesure de rétablir leurs relations avec la classe ouvrière et les mouvements sociaux, même si Biden a beaucoup essayé avec ses appels aux travailleurs. Les travailleurs, épuisés par des décennies de politique néolibérale et de politique de « représentation » creuses en direction des secteurs opprimés, ne considèrent plus le Parti démocrate comme leur foyer naturel.
Le mouvement pour la Palestine a reflété des éléments de cette dynamique. En raison de son adhésion totale au sionisme, le Parti démocrate n’a pas fait la moindre concession au mouvement pour la Palestine. Il a refusé d’accorder à un représentant du mouvement un temps de parole au DNC et a exclu les Arabo-Américains des rassemblements. En conséquence, le mouvement « Uncommited » n’a pas soutenu pleinement Mme Harris et beaucoup ont refusé de voter pour elle. D’autres Américains d’origine arabe ont voté pour Trump. Les Démocrates n’ont pas été en mesure d’amener ce mouvement aux urnes comme ils l’ont fait en 2020 avec le mouvement Black Lives Matter.
Comme dans les années 1960, lorsque la jeunesse se radicalisait autour du Vietnam et du mouvement des droits civiques, on assiste aujourd’hui à une rupture entre les jeunes militants et le Parti démocrate. Le fait que Rashida Tlaib - qui est la seule membre de l’aile « gauche » du Parti démocrate a ne pas avoir soutenu Harris - ait été réélu avec 70%% des voix, obtenant plus de votes que Harris dans son district, montre la popularité d’une position plus pro-palestinienne. Harris a perdu en partie parce qu’elle a évité sa base militante mobilisée pour la Palestine.
Sur fond de craintes économiques des électeurs, Donald Trump et le Parti républicain ont réussi à se présenter comme le parti qui promettait de sortir les États-Unis de guerres coûteuses, y compris en Ukraine. Les Démocrates, en revanche, ont redoublé leur rhétorique faucon sur le rôle des États-Unis dans l’ordre mondial. En essayant de séduire les secteurs centristes de la base républicaine, Mme Harris s’est alliée à Liz Cheney - la fille de l’un des cerveaux de la guerre d’Irak, responsable d’innombrables crimes de guerre - et a laissé à M. Trump le soin de se présenter comme le candidat qui retirerait les États-Unis des « guerres éternelles » coûteuses.
Les raisons de la défaite de Mme Harris face à M. Trump sont multiples et feront probablement l’objet de débats pendant des mois, voire des années. Les Démocrates ont clairement mal joué leur rôle dans cette élection et même la peur de Trump n’a pas pu les sauver. Harris a mené une campagne pleine de messages positifs : « joie », « liberté » et « cocotiers ». Pendant ce temps, elle a viré à droite sur pratiquement tous les sujets - les droits des immigrés, le changement climatique, l’armée, les droits des transgenres, et bien plus encore. Sa campagne large, mobilisant des Républicains non trumpistes comme les Cheney, l’a fait apparaître comme une défenseuse de l’establishment bipartisan que Trump est censé rejeter.
La nouvelle droite au pouvoir
Dans son discours de victoire, Trump a déclaré qu’il avait reçu un agenda pour son prochain mandat présidentiel. Mais cet agenda est complexe et contradictoire. La coalition sociale de Trump est composée de divers secteurs. D’un côté, elle regroupe des travailleurs séduits par son populisme économique ; de l’autre, elle inclut des idéologues d’extrême droite. Elle rassemble des conservateurs religieux mécontents de la position de Trump sur l’avortement, tout en incluant beaucoup de personnes qui souhaitent le protéger. Elle comprend également les différentes ailes du mouvement MAGA, engagées dans des luttes d’influence.
Trump est soutenu par de nouveaux secteurs du grand capital, différents de ceux qu’il avait réussi à attirer en 2016 et 2020. Bien que Trump soit un candidat présidentiel atypique et que des secteurs importants de la bourgeoisie aient soutenu la campagne de Harris, certains grands capitalistes comme Elon Musk se sont rangés derrière Trump. Les allégeances changeantes des capitalistes témoignent des divisions au sein de la bourgeoisie impérialiste au sujet de l’avenir des États-Unis.
Comme l’écrit Anton Jäger dans la New Left Review :
« L’anatomie sociale des deux partis reflète la tectonique changeante de l’économie politique américaine des années 2010, coincée entre les prétendus impératifs de la réindustrialisation verte et ceux de la production de combustibles fossiles onshore et off-shore ; la lutte contre l’inflation et la demande continue pour le dollar en tant qu’actif le plus sûr du monde. Deux blocs se sont coagulés autour de cette structure contradictoire. D’une part, une coalition interclassiste, qui défend une économie à forte intensité carbone, s’est regroupée autour de Trump et de ses acolytes, purgée des piliers néoconservateurs du GOP et des conservateurs de banlieue pour conséquence les cols bleus périphériques ainsi que les petits bourgeois ruraux, les cadres moyens exurbains, les capitalistes immobiliers, les crypto-marchands, l’aile droite de la Silicon Valley et les producteurs d’acier qui ont survécu à l’assaut du laissez-faire des années 1980. Contrairement à la coalition rassemblée par Reagan, la coalition de Trump est dépourvue de blancs diplômés dans l’enseignement supérieur et soutenue par des Blancs sans diplôme.
Elle bénéficie largement des dispositifs anti-majoritaires de la Constitution américaine et s’appuie sur les mesures à la fois formelles et informelles qui permettent de restreindre le poids du vote populaire. Sa capacité de mobilisation est aujourd’hui élargie par l’intervention d’un magnat de la technologie, semblable à Ford, qui espère utiliser Trump pour obtenir un accès à des fonds publics, tandis que certains dirigeants syndicaux se sont ralliés à la nouvelle droite révisionniste au sein du parti, qui défend ouvertement le système de codétermination et les négociations salariales collectives. »
Au regard de cette caractérisation de la coalition groupée autour de Trump, il faut s’attendre à un gouvernement dont les traits autoritaires seront plus marqués, exerçant probablement un contrôle accru du ministère de la Justice et multipliant les tentatives pour consolider le pouvoir de l’exécutif, au service d’un programme de plus en plus attrayant pour les secteurs les plus importants du capital. Ce programme est basé sur la déréglementation financière, la réduction du fossé entre l’État et l’Église, le protectionnisme et l’attaque contre les droits démocratiques. Ce gouvernement appliquera des politiques violemment xénophobes qui renforceront les milices anti-immigrés.
Il continuera à soutenir le projet génocidaire du « Grand Israël » et ce n’est pas une coïncidence si l’un des premiers dirigeants mondiaux à féliciter Trump a été Netanyahou. Le gouvernement tentera de renégocier ses relations avec ses alliés internationaux, ce qui pourrait marquer une rupture dans la position étatsunienne sur la guerre l’Ukraine. Il ne faut pas se leurrer : Trump ne sera pas un président anti-guerre ; il veut au contraire réorganiser la société américaine en vue d’une plus grande confrontation avec la Chine, notamment par la militarisation et le déploiement de troupes à la frontière. Trump se prépare à gouverner comme un ultra-impérialiste. Pour lutter contre cela, il faut un internationalisme ouvrier fort qui se bat en solidarité avec nos frères et sœurs de classe dans le monde entier. Menaçant de réprimer tous azimuts les mobilisations aux Etats-Unis, Trump se prépare dans le même temps à une lutte de classe intérieure.
Prochaines étapes
Les analystes et les politiciens du courant dominant ne tiennent pas compte de la lutte des classes. Dans un épisode récent du Ezra Klein Show, Gary Gerstle explique que l’ancien ordre néolibéral est révolu, mais qu’il n’y a pas encore d’ordre nouveau pour le remplacer. C’est une autre façon de formuler le concept gramscien de crise organique, une situation dans laquelle « l’ancien meurt et le nouveau est encore à naître ». Mais ce que Klein et Gerstle oublient, c’est que la lutte des classes façonne la situation et peut la faire évoluer rapidement. Les élections ont créé une situation nouvelle, mais elle sera également façonnée dans la rue, sur les lieux d’étude et de travail.
L’absence de lutte des classes conduit logiquement à l’idée selon laquelle Trump sera en mesure d’imposer ses mesures autoritaires et anti-droits sans opposition. Mais la lutte des classes peut perturber et mettre fin à ses projets. Ce qui se passera durant cette nouvelle présidence Trump dépend ainsi des actions de la classe ouvrière.
Avec le retour de Trump, les démocrates tenteront de se recomposer en construisant un large front populaire, avec la complicité des bureaucraties des syndicats et des mouvements sociaux. Jacobin et une aile de DSA ont beaucoup travaillé pour tenter de réaligner le Parti démocrate vers la classe ouvrière et la gauche. Ils n’ont pas réussi - comme l’a montré le blocage de Sanders en 2016 et en 2020 - et ont contribué à désorienter la gauche à mesure que la nouvelle droite émergeait. Les démocrates ne mèneront pas le type de lutte dont nous avons besoin contre Trump et l’extrême droite parce qu’ils sont liés au capital et à son régime.
Si cette élection est l’expression d’un tournant droitier, elle intervient dans un contexte marqué par des signes encourageant : il y a des secteurs qui rompent avec le Parti démocrate par la gauche. Le mouvement palestinien n’a pas encore été conduit au cimetière des mouvements sociaux, ce qui oblige le régime et ses alliés dans les universités à employer des tactiques plus dures pour le réprimer. Alors que le génocide se poursuit, il n’est pas exclu que ce mouvement réapparaisse, suscitant peut-être un soutien encore plus large de la population face aux mesures répressives de Trump.
Le mouvement ouvrier poursuit son processus de réveil après des années d’hibernation suite aux attaques du néolibéralisme. De nouveaux syndicats se forment, des grèves combatives sont organisées et les travailleurs commencent à considérer leurs syndicats comme des lieux de lutte pour des revendications qui ne se limitent pas au pain et à la farine. Cela aussi est de bon augure et doit être pris en compte dans l’analyse de la situation. Alors que les bureaucraties tenteront d’étouffer cette lutte, la base a le pouvoir de riposter et d’exiger davantage de ses syndicats.
Le pouvoir de résister à Trump réside dans la classe ouvrière et les mouvements sociaux. Si nous pouvons nous organiser ensemble, indépendamment des Démocrates, la lutte des classes arrêtera Trump dans son élan. Nous sommes dans un moment convulsif où la lutte des classes peut émerger organiquement et nous devons être prêts à affronter ces moments. L’ancien est mort, mais le nouveau n’est pas encore né. La lutte des classes peut faire accoucher quelque chose de nouveau, à condition de s’organiser. Pour cela, nous avons besoin non seulement d’un front uni contre la droite, mais aussi d’un parti politique de la classe ouvrière et des opprimés avec un programme socialiste qui unifie nos luttes et nous donne des bases pour lutter pour un monde meilleur.
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