« En échange de ses permis d’exploration sur Anticosti, Hydro-Québec a remis les clés d’un joyau du Québec à une entreprise privée pour la modique somme de 460 000 $. Le PLQ doit ajouter ce fiasco à la longue série qu’il a collectionnée après plusieurs années au pouvoir. On attend donc des changements de la part du PQ : il doit cesser d’être un grand parleur et un petit faiseur lorsqu’il est question d’environnement. Cela passera par le respect de ses engagements électoraux, soit la reprise de contrôle des droits d’exploitation qui doit être assortie de la mise sur pied d’un BAPE générique. Par ces gestes, le ministère de l’Environnement cesserait d’apparaître comme un partenaire servile des pétrolières et des gazières », affirme le député de Mercier, Amir Khadir.
Rappelons que Québec solidaire s’oppose à la transformation d’Anticosti en un vaste champ pétrolier. Selon des estimations, l’exploitation du pétrole de schiste sur la plus grande île du Québec nécessiterait le forage de 12 000 à 15 000 puits.
« Le niveau de cette redevance est scandaleusement bas, surtout quand on sait qu’il faudra en déduire les redevances gouvernementales qui varient de 5% à 40% sur la valeur du pétrole extrait, en plus de soustraire les frais de transport. Aussi bien dire qu’Hydro-Québec ne recevra pratiquement rien.
Comme d’habitude, c’est le public qui subventionnera la destruction de l’île d’Anticosti avec de généreux crédits d’impôt », poursuit le député solidaire.
Dans les documents rendus publics, l’entente survenue entre Hydro-Québec et Pétrolia prévoit une « redevance prioritaire » qui variera de 1% à 3% sur la valeur du pétrole extrait.