Tenue du 15 mai au 6 juin, la tournée de vote s’est conclue majoritairement pour la ratification de l’entente de principe, à 86%. Ceci aura pour effet de renouveler la convention collective, effective pour la période allant du 1er avril 2015 au 31 mars 2020, des quelque 17 500 membres de l’unité fonction publique. Ces derniers étaient sans contrat de travail depuis le 31 mars 2015. Cette convention collective est le résultat de la mobilisation des membres du SPGQ, de plus de 60 rencontres de négociation ainsi que des rencontres entre le négociateur et le président du SPGQ avec le secrétaire et le président du Secrétariat du Conseil du trésor.
Les membres professionnels au dernier échelon obtiendront une augmentation de salaire, en moyenne pondérée, de 12,27 % sur 5 ans, à laquelle s’ajoutent des montants forfaitaires pour 2015 et 2019. Cette entente prévoit aussi la mise en place d’un comité sur la rémunération visant à corriger l’écart salarial de 23 % dont sont victimes les professionnels du gouvernement du Québec par rapport à ceux qui font le même travail au sein d’autres administrations publiques québécoises. Ce comité, doté d’un président indépendant, devra conclure ses travaux avant le 31 mars 2020.
Par ailleurs, le gouvernement a finalement consenti au remboursement des cotisations aux ordres professionnels exigées pour les membres du SPGQ, comme il le fait depuis longtemps pour ses juristes.
« Nos membres considèrent que cette entente est un pas dans la bonne direction. Maintenant, il faut que le gouvernement considère sérieusement les travaux du comité sur la rémunération de ses expertes et experts, comme le demandait la Commission Charbonneau. Pour nous, cette négociation ne se terminera qu’au moment où l’écart salarial dont sont victimes nos membres sera largement comblé », affirme Richard Perron, président du SPGQ.
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