Bien que l’objectif de ce rapport soit de répertorier les mesures à mettre en place pour éviter qu’un nouveau drame se produise, l’APTS ne peut que constater qu’elles visent à contrer les effets des décisions prises par les précédents gouvernements, qui ont eu des conséquences graves sur les services de première ligne ainsi que les services en protection de l’enfance.
L’APTS ne peut s’empêcher de faire un lien entre ce rapport et les nombreuses décisions juridiques des derniers mois le (jugement Berardino et le rapport de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) sur les familles d’accueil en Mauricie-Centre-du-Québec, ainsi que le jugement Morin en Montérégie) qui soulignent le manque de ressources et de soutien des intervenant·e·s qui travaillent auprès des enfants victimes de violence.
« On dirait le jour de la marmotte ! On en revient toujours à répéter les mêmes demandes. Le personnel, le syndicat et l’employeur doivent travailler ensemble pour donner suite à la totalité des recommandations de cette enquête. Il faut aussi que le gouvernement investisse des sommes importantes pour pallier les manques du réseau. Si rien n’est fait maintenant, on va se retrouver avec un autre enfant maltraité et une énième enquête, suivi d’un autre rapport recommandant exactement la même chose : investir pour renforcer la première ligne, améliorer les conditions d’exercice pour favoriser la rétention ainsi que les communications entre les divers services consacrés à la protection de l’enfance », conclut le représentant de l’APTS pour l’Estrie.
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