D’abord, l’UQAM indique que les membres réunis en assemblée ont rejeté la dernière offre salariale de l’employeur. Ce qui est absolument faux. L’offre que l’employeur qualifie maintenant de finale, faite au téléphone mardi après-midi n’a pas été officiellement présentée au comité de négociation syndical par les représentants patronaux.
D’ailleurs, l’assemblée ne s’est jamais prononcée sur des sujets discutés lors de la négociation. Elle a plutôt été informée de l’avancement des discussions entre les parties, incluant l’offre salariale faite au téléphone, avant d’octroyer à son syndicat un mandat afin de commencer des moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève.
De plus, L’UQAM ajoute que le rejet de l’offre salariale entraîne le rejet du volet normatif de la négociation. Les membres sont tous conscients que les avancées faites sur le plan normatif étaient sous réserve d’une entente globale. Cependant, ils ont jugé cette offre suffisamment décevante pour envisager des moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève.
Le syndicat est d’autant plus étonné d’apprendre que l’employeur annule le volet normatif de la négociation puisque le syndicat avait accepté plusieurs compromis à l’avantage de l’employeur.
Enfin, l’UQAM indique que toute la communauté universitaire doit faire un effort pour atteindre l’équilibre budgétaire. Pourtant, les membres du Syndicat des employés de l’UQAM (SEUQAM) ont déjà largement contribué à aider l’Université à atteindre ses objectifs, notamment, par leur travail qui se fait à effectif réduit depuis plusieurs années, au prix de leur santé et de leur vie personnelle.
D’ailleurs, une étude rigoureuse effectuée par des chercheures de l’UQAM démontrait que plus de la moitié des employés de soutien des universités, UQAM incluse, souffre de détresse psychologique. Pour consulter l’étude, cliquer sur ce lien : Étude sur la détresse psychologique.
En attendant que les dirigeants de l’UQAM reviennent à la raison et cessent cette tentative de négocier sur la place publique, les employés de soutien qui ont reçu cette réponse comme une gifle sont plus que jamais déterminés à prendre tous les recours nécessaires afin d’obtenir une rémunération juste.
Les 1800 employés de soutien de l’UQAM sont sans convention collective depuis le 31 mai 2017.
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