« Il faut se rappeler collectivement qu’il y a quatre ans, Philippe Couillard a rejeté une demande syndicale proposée par la FAE qui visait justement à faire disparaitre les six premiers échelons. De plus, le chef libéral nous a refusé un rattrapage salarial qui nous aurait pourtant permis de récupérer le pouvoir d’achat perdu sur la période de 2004 à 2015. Il a aussi rejeté une demande qui aurait permis la mise en place d’une prime d’attractivité et de rétention. Philippe Couillard refuse toujours de nous rendre notre dû en matière de relativité salariale, sous prétexte que les enseignantes et enseignants sont trop nombreux. Le gouvernement n’avait supposément rien dans ses coffres pour nous offrir notre juste part. Et nous devrions nous réjouir de cette annonce ? Les profs ne vivent pas au pays des « Calinours » et se souviennent encore du mépris affiché par le gouvernement libéral lors de la dernière ronde de négociation ! », déclare Sylvain Mallette, président de la FAE.
« L’impression que nous donne le premier ministre aujourd’hui est de vouloir bien paraître pendant la campagne électorale et de faire oublier qu’il a imposé aux écoles publiques des compressions qui totalisent près de 1,5 milliard de dollars. Or, les profs ne sont pas dupes. Le gouvernement libéral doit aussi vivre avec son bilan et son comportement durant la dernière négociation. La tactique électoraliste et clientéliste utilisée par Philippe Couillard à l’endroit des enseignantes et enseignants est inacceptable. Nous exigeons que le chef libéral soit plus respectueux des enseignantes et enseignants. Le vote des profs n’est pas à vendre ! », a conclu M. Mallette.
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