« On n’a d’autre choix que de dénoncer publiquement l’attitude odieuse de la CSDM. Elle n’a aucun souci d’améliorer les conditions d’exercice des enseignantes et des enseignants, même pour certaines de nos demandes à coût nul. Par cette attitude intransigeante, les dirigeants de la CSDM sont les principaux responsables de la pénurie d’enseignants qui sévit dans la plus grande commission scolaire du Québec. Le problème s’aggrave d’année en année, car nos collègues, jeunes et anciens, s’épuisent à la tâche allant jusqu’à la détresse psychologique. Certains choisissent d’aller enseigner ailleurs ou même de quitter la profession. Les conditions d’exercice sont beaucoup plus répulsives qu’attrayantes à la CSDM. », de commenter madame Catherine Renaud, présidente de l’Alliance.
« Si la CSDM veut démontrer que les relations de travail avec ses enseignantes et enseignants sont importantes, elle doit retirer son ultimatum et s’engager à poursuivre la négociation et à prolonger les arrangements locaux jusqu’à la conclusion d’une entente de principe. Sinon la CSDM sera l’unique responsable de ce gâchis et de la grève du 1er mai. », de conclure madame Pascale Besner, vice-présidente et responsable du comité de négociation pour l’Alliance.
Ce mandat de grève touche uniquement les quelque 8 900 membres travaillant à la CSDM.
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