Dans le contexte d’une pandémie mondiale où le gouvernement cherche à préparer le terrain pour la relance économique, la Centrale déplore le silence du gouvernement sur l’avenir des primes du secteur public (pour les ouvriers spécialisés, les psychologues et certaines catégories de personnel en CHSLD et travaillant avec une clientèle ayant des troubles graves du comportement). La CSQ soutient que la non-reconduction de ces primes enverrait un très mauvais message aux nombreux psychologues, employés en CHSLD ou ouvriers spécialisés déployés actuellement sur le terrain. En considérant la hausse accrue des besoins pour les personnes vulnérables après que le Québec entier ait été mis sur pause le printemps dernier, la CSQ considère que l’absence de signal du gouvernement constitue une menace directe sur la qualité des services aux citoyens après le 30 septembre.
« En pleine pandémie, c’est la deuxième fois en six mois que le secteur public se retrouve avec une épée de Damoclès concernant les primes, faute d’engagement de la part du gouvernement. Rappelons que ces montants n’ont pas été instaurés par hasard, mais bien pour répondre à des besoins particuliers, tant dans nos CHSLD que dans nos établissements scolaires ou d’enseignement supérieur. Si le Conseil du trésor veut s’engager sérieusement en faveur de l’attraction et de la rétention du personnel dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, il a le devoir de renouveler, et même de bonifier, les primes dès maintenant. Plus que des campagnes publicitaires, les employés du secteur public attendent des gestes concrets pour pérenniser ces montants. Le gouvernement Legault doit arrêter de jouer au yoyo avec les travailleuses et les travailleurs de l’éducation, de la santé et de l’enseignement supérieur ! », explique Sonia Ethier, présidente de la CSQ.
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