« Proposer une autre consultation m’apparaît pour le moins superflu et pourrait bien être considéré comme inacceptable par une bonne partie de la population des Premières Nations, déjà trop souvent consultée et toujours en attente de mesures concrètes », déclare Ghislain Picard, chef de l’APNQL.
Le gouvernement Legault, à la suite de la Commission Viens, tout autant que le gouvernement fédéral, à la suite du dépôt du rapport de l’ENFFADA se sont tous deux engagés à prendre des mesures face à ce que ces enquêtes ont révélé. La population des Premières Nations attend toujours. Selon l’APNQL, les gouvernements ont devant eux suffisamment de propositions concrètes pour commencer à s’engager face à des situations de moins en moins tolérables. Beaucoup de temps, d’énergie et de déception seraient épargnés si nous savions enfin ce que les gouvernements, et en particulier le gouvernement Legault, entendent mettre de l’avant.
Face à ces propositions, l’APNQL serait en mesure de réagir rapidement et de contribuer à mettre enfin en place ce qui fait défaut cruellement, c’est-à-dire l’équité dans les rapports sociaux.
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