« Le 18 avril, nous étions convaincus d’avoir en main des solutions raisonnables et de pouvoir amorcer un règlement. Nos propositions permettent de développer l’expertise interne pour que les citoyens en aient plus pour leur argent. Malheureusement, on nous a fermé la porte au nez. Il faudra reprendre les négociations à Montréal sous l’égide d’un conciliateur », déplore Mario Lamontagne, conseiller syndical au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP).
Le conseiller syndical cite en exemple l’entretien de la patinoire, confié à la sous-traitance pour 23 000 $ par année. « Les employés de Saint-Félix peuvent le faire pour moins cher, c’est certain. »
« Les employés cols bleus ont travaillé dur tout l’hiver, sans se plaindre, avec un employé en moins dans leur équipe et au détriment de leur vie de famille et de leur santé. Les cols blancs ont subi le bruit et la poussière du chantier de l’hôtel de ville avant de se retrouver entassés dans la bibliothèque, sans jamais se plaindre. Ils ont fait contre mauvaise fortune bon cœur et ont continué à se dévouer. Après plus de 15 mois sans contrat de travail, ils méritent du respect et de la reconnaissance », de souligner Mario Lamontagne.
« Aussi, les salaires ont pris beaucoup de retard. Nous demandons d’être comparés aux employés de Notre-Dame-des-Prairies, ce qui est tout à fait raisonnable. Bref, dans les prochaines semaines, nous serons plus visibles, mais sans perturber les services aux citoyens », a-t-il conclu.
Les 12 employés cols blancs et cols bleus de la municipalité de Sant-Félix-de-Valois sont représentés par la section locale 4446 du SCFP.