« De quel côté le Canada se rangera-t-il ? Auprès des pharmaceutiques qui veulent faire de l’argent avec la pandémie ou de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et de la centaine de pays, appuyés par Médecins sans frontières, qui ne demandent qu’à pouvoir participer à l’immunisation collective ? L’heure est au partage des connaissances et à la solidarité, pas aux profits », affirme Gabriel Nadeau-Dubois, porte-parole de Québec solidaire.
En pleine pandémie mondiale, les pharmaceutiques continuent d’appliquer un contrôle rigide de la propriété intellectuelle. Cela empêche plusieurs états de faire appel, par exemple, à des versions génériques de certains médicaments ou à des versions moins coûteuses, produites localement, de matériel, de tests et d’appareils. Rappelons qu’à lui seul, le vaccin de Pfizer-BioNTech pourrait générer 14 milliards en profits pour les deux multinationales.
« La lutte contre le virus, on la gagnera ensemble, pas à coup de monopole. C’est un travail d’équipe : tant qu’il reste des cas, peu importe où sur la planète, la partie n’est pas gagnée ! Il est inadmissible que les monopoles des multinationales pharmaceutiques nuisent à la lutte contre le virus. Les vies humaines doivent passer avant les profits privés », déclare le responsable solidaire en matière de santé et porte-parole de Québec solidaire.
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