« Nous avons écrit, le 12 octobre dernier, au ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette, et à la ministre de la Condition féminine, Isabelle Charest, pour leur lancer un appel à l’aide. Nous apprenons aujourd’hui qu’ils se sont contentés de recommander à la direction de SOS violence conjugale l’aide du ministère du Travail pour une médiation, qui a été refusée. Ils ont ensuite décidé de fermer le dossier et d’ignorer l’appel à l’aide de ces femmes en détresse. On se serait attendu à plus de sensibilité de ces deux ministres à l’égard de ces femmes.
« La CSQ tient à affirmer que la réaction de ces deux ministres va à l’encontre du principe de base reconnu dans ce type de dénonciation, c’est-à-dire tout d’abord croire les victimes et, ensuite, faire enquête. Ce que ni M. Jolin-Barrette ni Mme Charest n’ont daigné faire. De plus, nous tenons à rappeler que le gouvernement du Québec a une importante part de responsabilité dans ce dossier puisqu’il subventionne largement le budget de l’organisme. En 2020-2021 seulement, SOS violence conjugale a eu droit à 1 200 000 $ en deniers publics. Le gouvernement Legault ne peut pas fermer plus longtemps les yeux sur la détresse de ces femmes qui travaillent à SOS violence conjugale, dont l’existence dépend grandement du soutien financier de l’État. Ne pas agir serait se faire complice. » - Line Camerlain, vice-présidente de la Centrale des syndicats du Québec.
Un message, un commentaire ?