MONTRÉAL, le 12 mars 2012 - C’est avec une immense tristesse que Québec solidaire accueille l’annonce du décès de Madeleine Parent. « J’ai eu l’honneur de travailler avec elle alors que j’étais présidente de la Fédération des femmes du Québec. Elle était de la trempe des Godin et Chartrand, des Casgrain et Roback. Une grande dame, une militante engagée dans les droits des travailleurs, des femmes, des personnes immigrantes, des Autochtones. Elle a donné sa vie pour la justice sociale, pour l’égalité entre les citoyens, pour l’émancipation des femmes. J’ai pu mesurer la hauteur de ses convictions et son inlassable dévouement à l’égard des personnes exclues, pauvres et sans-voix », de déclarer Françoise David, présidente et porte-parole de Québec solidaire.
« Madame Parent nous laisse en héritage son courage et sa détermination, y compris dans les contextes les plus difficiles. Arrêtée plusieurs fois par la police de Duplessis, accusée de conspiration séditieuse alors qu’elle défendait les droits des travailleurs à lutter pour des conventions collectives décentes, elle n’a jamais capitulé. Je tiens à lui rendre hommage alors que l’époque d’aujourd’hui nous invite à ne pas lâcher prise devant les vautours de la finance et les pilleurs de planète », d’ajouter Amir Khadir, député de Mercier.
« Comme jeune féministe, Madeleine Parent m’inspire par sa ténacité et son souci de défendre aussi bien les droits des femmes que ceux de tous les exclus. Elle a fait partie de la longue cohorte des indignés-es et je l’en remercie infiniment. J’aimerais que l’on enseigne son histoire dans toutes les écoles du Québec car elle est trop peu connue », de conclure Emilie Guimond-Bélanger, responsable de la commission nationale des femmes à Québec solidaire.
