Édition du 18 juin 2024

Une tribune libre pour la gauche québécoise en marche

Syndicalisme

Dans le public et dans le privé, unissons-nous !

Sur la Côte-Nord, les Métallos ont affronté et vaincu la puissante transnationale Arcelor-Mittal, en Beauce, les salariés de la CSN sont mobilisés contre Olymel, dans le secteur public l’État résiste aux pressions des salariés et à Saint Anselme les TUAC sont à l’offensive chez Exceldor. Les travailleurs de la construction ont eu gain de cause. Nous sommes tous une même classe.

Nos luttes devraient être plus coordonnée et faire front contre un patronat d’État ou privé hostile à nos revendications. Legault se dit en faveur de hauts salaires pour les Québécois. Il est le premier à le leur refuser. Il vient d’accorder 150 millions à la Cie. Olymel. Dans quel camp est-il ? Prépare-t-il des lois spéciales contre les travailleurs ?

La résistance patronale, qu’elle soit celle d’un Legault ou d’une multinationale étrangère, participe d’une même offensive contre les augmentations de salaires au Québec. Il y a présentement, après la Loi spéciale contre les débardeurs du port de Montréal, une attitude des employeurs qui est l’occasion d’une riposte de plus en plus offensive des salariés. C’est d’autant plus positif qu’elle s’étend à des secteurs stratégiques de l’économie québécoise.

Dans les services publics, elle vise à pérenniser l’intervention de l’État pour attirer et maintenir une main-d’œuvre dont on reconnait qu’elle a été essentielle dans la crise sanitaire. Legault doit aller au-delà des mots et encourager une hausse substantielle des salaires et une amélioration des conditions de travail pour palier à la surcharge. Dans le privé les salaires stagnent toujours alors que les profits n’ont jamais été aussi élevés. Ils ont tous les moyens de payer.

C’est l’unité d’action collective qui donnera des résultats. Les syndicats ont les moyens de coordonner toutes ces luttes en un front unique de classe contre la classe patronale quelle qu’elle soit, étrangère ou nationale. Ce sont les mêmes patrons qui dictent dans quelles conditions nous travaillerons pour des miettes ou à la hauteur de nos besoins. Chacun de nous est en mesure d’évaluer comment la vie coûte de plus en plus cher et l’appauvrissement généralisée des dernières années.
Notre grand nombre fait foi de notre force pour les faire plier !

Visitons chacun nos lignes de piquetage !

Au Québec, les syndicats ont déjà été beaucoup plus unis et plus forts dans des conjonctures semblables où les salariés passaient eux-mêmes à l’offensive. Il est grand temps d’unir nos forces de manière à faire valoir nos volontés de progression dans nos revenus de travail. C’est assez (!) des compliments sans conséquences sur les actes concrets du gouvernement ou des compagnies.

Uni-e-s en une classe unique,
soyons plus forts en front commun !

Guy Roy

l’auteur est membre du collectif PCQ de Québec solidaire à Lévis.

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