Le SPGQ observe que ses quelque 450 membres au CPQ n’arrivent plus, et ce, depuis plusieurs années, à contenir le raz-de-marée de demandes, sans cesse plus volumineux, qui atterrit sur leurs tables de travail. Comme la problématique de surcharge déferle dans l’ensemble des directions territoriales, les curatrices et curateurs délégués croulent sous les dossiers.
« L’excédent de travail au CPQ entraîne le départ de plusieurs employés détenteurs d’une expertise très pointue. Or, le gouvernement s’entête à verser des salaires non concurrentiels. L’attraction et la rétention de personnel posent de sérieux problèmes, amplifiant la surcharge et la détresse de ceux qui restent en poste. Malgré une clientèle qui s’élargit sans cesse, nos membres font un excellent travail, mais force est de reconnaître que les ressources manquent pour répondre à l’ensemble des demandes », exprime Line Lamarre, présidente du SPGQ.
Bien que le syndicat reconnaisse la détermination de la curatrice publique par intérim à améliorer la situation, il peine à comprendre la logique de deux poids deux mesures du gouvernement. Alors que les ministères et organismes à vocation économique et financière, comme Investissement Québec, embauchent sans retenue, ceux qui devraient venir en aide aux jeunes, aux aînés et aux personnes en détresse font face à d’importants défis de recrutement qui mettent en péril leur mission.
« Pétrifié dans son idéologie néolibérale, ce gouvernement préfère investir là où ça rapporte. Quand vient le temps de soulager la détresse humaine, il choisit de regarder ailleurs. Les jeunes de la DPJ, les aînés en CHSLD et les itinérants votent peu, alors pourquoi s’en soucier, semble nous dire ce gouvernement. Il est triste d’observer que la dignité humaine figure bien bas dans ses priorités », conclut la présidente du SPGQ.
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