« À la FTQ on ne comprend pas la logique du gouvernement qui dit vouloir ’’encourager et reconnaître les efforts du personnel de la santé’’. Les primes de 4% et de 8% annoncées par le gouvernement sont bien en dessous de ce qui est réclamées par les travailleuses et travailleurs. Ce que le personnel luttant contre le coronavirus réclame c’est une prime de « services essentiels » applicable à tous, même en éducation, en particulier pour les services de garde. Puis une prime de risque supérieur pour ceux et celles qui désinfectent des chambres COVID-19, les préposés aux bénéficiaires, les infirmières et autres » déclare le président de la FTQ Daniel Boyer.
« C’est comme si tous ces travailleurs et travailleuses n’avaient pas à lutter contre le même virus mortel tout en prenant les mêmes risques pour leur santé et sécurité, et pour leur famille. Le gouvernement aurait dû avoir à cœur de reconnaître le dévouement et les sacrifices de tous les titres d’emploi tant en santé qu’en éducation. Comment expliquer que le personnel des services de garde d’urgences qui se mettent à risque pour permettre au personnel de la santé de soutenir l’effort collectif soient totalement oublié. Elle est où, l’appréciation du travail et la reconnaissance ? », d’interroger le président de la FTQ.
« Si nous saluons les primes de 4,00 $ aux préposés aux bénéficiaires des résidences privés, nous soutenons que Québec aurait pu faire l’effort d’étendre cette mesure aux autres catégories de travailleurs de ce secteur qui sont par exemple à la cuisine ou à l’entretien ménager », ajoute Daniel Boyer,
« Par ailleurs le gouvernement aurait pu, bien avant l’échéance des conventions collectives à la fin mars, prolonger les ententes sur les primes comme nous l’avons réclamé depuis le début des discussions. Il faut aussi déplorer que les échanges sur les primes COVID-19 aient été décrétés par un arrêté ministériel. Tout cela nous a fait perdre un temps précieux », déplore le président de la FTQ.
« Cela dit, nous maintenons les canaux de communications restent ouverts et sommes prêts à négocier en tout temps avec le gouvernement pour conclure un accord dans le meilleur intérêt de toutes et de tous et de toutes », conclut le président de la FTQ.
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